gars cesseront aussitôt qu’il se formera de meilleures combinaisons.
Les idées que je viens de présenter peuvent être rendues plus claires par la comparaison suivante.
Un jour de gelée, un jeune homme paria qu’il traverserait pieds nus le bassin des Tuileries ; Arrivé au centre, il déclare qu’il ne saurait aller plus loin. Il revient sur ses pas, et il fait autant de chemin pour perdre son pari qu’il lui en restait à faire pour le gagner.
Les deux mesures les plus libérales qui aient été adoptées depuis le commencement de la révolution ont été proposées, l’une par M. Decaze, l’autre par M. de Serre, ainsi que je l’ai établi dans la dixième lettre. S’ils avaient fait, l’un et l’autre, encore un léger effort dans la même direction, la machine sociale se serait trouvée organisée, et ils auraient eu.tout l’honneur de cette organisation. Ils préfèrent revenir sur leurs pas, quoiqu’il leur en eût coûté moins de peine pour réussir que pour défaire ce qu’ils, avaient fait.
Ce que j’ai dit jusqu’à présent ne porte, en quelque façon, que sur le matériel de la politique. Passons à des considérations plus élevées.