et les savants (qui, considérés collectivement, forment les communes), ont exercée pour déterminer cette décadence.
Nous posons en principe que toute scission entre les éléments d’un système est un signe évident de décadence. Ainsi, aussitôt qu’on a vu le premier grand acte de division entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel, on aurait pu prédire hardiment la chute plus ou moins prochaine de l’un et de l’autre.
Des divisions de ce genre ont éclaté de très-bonne heure dans l’ancien système ; elles se sont manifestées même avant qu’il eût été complétement organisé ; mais elles sont devenues continues presque aussitôt sa constitution définitive. Si l’on veut y bien réfléchir, on reconnaîtra qu’elles étaient inévitables dans ce système.
Des pouvoirs sont nécessairement rivaux et jaloux les uns des autres, même alors que leur intérêt commun le plus évident leur fait une loi de l’union la plus intime. En effet, ces pouvoirs n’étant point susceptibles d’être clairement caractérisés, il est naturel que chacun deux prétende à la totalité de la domination. Il ne peut exister de véritable combinaison, de combinaison solide, qu’entre des capacités positives.