fectionner cette religion : vous entrez donc en contradiction avec vous-même, puisque votre opinion et votre croyance se trouvent en opposition.
Le N. L’opposition que vous croyez remarquer entre mon opinion et ma croyance n’est qu’apparente ; il faut distinguer ce que Dieu a dit personnellement de ce que le clergé a dit en son nom.
Ce que Dieu a dit n’est certainement pas perfectible, mais ce que le clergé a dit au nom de Dieu compose une science susceptible de perfectionnement, de même que toutes les autres sciences humaines. La théorie de la théologie a besoin d’être renouvelée à certaines époques, de même que celle de la physique, de la chimie et de la physiologie.
Le C. Quelle est la partie de la religion que vous croyez divine ? quelle est celle que vous considérez comme étant humaine ?
Le N. Dieu a dit : Les hommes doivent se conduire en frères à l’égard les uns des autres ; ce principe sublime renferme tout ce qu’il y a de divin dans la religion chrétienne.
LeC C. Quoi ! vous réduisez à un seul principe ce qu’il y a de divin dans le Christianisme !…