Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1856, octavo, tome 3.djvu/459

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sœur de Torcy. — Mort du président Le Bailleul. — Mort de Bartillat. — Mort du marquis de Rochefort. — Mort de la duchesse douairière de Ventadour. — Armenonville et Rouillé directeurs des finances. — Le roi d’Espagne reçoit le collier de la Toison et l’envoie aux ducs de Berry et d’Orléans, à qui le roi le donne. — Marsin ambassadeur en Espagne ; son caractère et son extraction. — Raison du duc d’Orléans de désirer la Toison. — Menées domestiques en Italie. — Situation de Chamillart. — Mlle de Lislebonne et Mme d’Espinoy, et leur éclat solide. — Position de Vaudémont. — Tessé et ses vues. — Combat de Carpi. — Maréchal de Villeroy va en Italie ; mot à lui du maréchal de Duras. — Le pape refuse l’hommage de Naples, et y reconnoît et fait reconnoître Philippe V, où une révolte est étouffée dès sa naissance. 184
Chapitre xi. Dangereuse maladie de Mme la duchesse de Bourgogne. — Malice du roi à M. de Lauzun. — Spectacle singulier chez Mme la duchesse de Bourgogne convalescente. — Mort de Saint-Herem ; singularité de sa femme. — Mort de la maréchale de Luxembourg. — Mort de Mme d’Épernon, carmélite. — Mort du marquis de Lavardin. — Villars de retour de Vienne, et d’Avaux de Hollande. — Matignon gagne un grand procès contre un faussaire. — Villeroy en Italie. — M. de Savoie à l’armée. — Combat de Chiari. — Étrange mortification du maréchal de Villeroy par M. de Savoie. — Villeroy et Phélypeaux fort brouillés. — Frauduleuse inaction en Flandre. — Castel Rodrigo ambassadeur à Turin pour le mariage, et grand écuyer de la reine. — San-Estevan del Puerto majordome-major de la reine. — Choix, fortune et caractère de la princesse des Ursins, camarera-mayor de la reine. — Mme des Ursins évite Turin. — Légat a latere à Nice vers la reine d’Espagne. — Philippe V proclamé aux Indes, va en Aragon et à Barcelone. — Louville chef de la maison française du roi d’Espagne et gentilhomme de sa chambre. — La reine d’Espagne, charmante, va par terre en Catalogne. — Épouse de nouveau le roi à Figuères. — Scène fâcheuse. — Ducs d’Arcos et de Baños à Paris, puis en Flandre. 204
Chapitre xii. Digression sur la dignité de grands d’Espagne et sa comparaison avec celle de nos ducs. — Son origine. — Ricos-hombres, et leur multiplication. — Idée dès lors de trois sortes de classes. — Leur part aux affaires et comment. — Parlent couverts au roi. — Ferdinand et Isabelle dits les rois catholiques. — Philippe Ier ou le Beau. — Flatterie des ricos-hombres sur leur couverture. — Affaiblissement de ce droit et de leur nombre. — Première gradation. — Charles-Quint. — Deuxième gradation : ricos-hombres abolis en tout. — Grands d’Espagne commencent et leur sont substitués. — Grandeur de la grandesse au dehors des États de Charles-Quint. — Troisième gradation : couverture et seconde classe de grands par Philippe II. — Trois espèces de grands et deux classes jusqu’alors. — Quatrième gradation : patentes d’érection et leur enregistrement de Philippe III. — Nulle ancienneté observée entre les grands, et leur jalousie sur ce point et sa cause. — Troisième classe de grands. — Grands à vie de première classe. — Nul autre rang séculier en Espagne en la moindre compétence avec ceux du pays. — Seigneurs couverts en une seule occasion sans être grands. — Cinquième gradation : certificat de couverture. — Suspension de grandesse en la main du roi. — Exemples