intimes, et de ce nombre de valets principaux qui se trouvoient dans son cabinet à Marly, qu’il avoit fait pour eux, entendant aussi son frère et ses fils, tout ce qu’il avoit pu ; mais que plus il avoit fait, plus avoient-ils à craindre et à travailler à s’en rendre dignes, pour se pouvoir soutenir après lui dans l’état où il les avoit mis, ce qu’ils ne pouvoient attendre que d’eux-mêmes, par leur propre mérite. C’étoit bien laisser échapper ce qu’il sentoit et qu’il ne disoit pas, et cela fut incontinent su de tout le monde. Il n’est pas temps encore de développer par quels moyens le roi fut amené à ce dernier période, car il peut être confondu avec son testament, qui se fabriquoit en même temps. Nous y arrivons incessamment, puisque entre les deux déclarations il n’y eut qu’une quinzaine. Délassons-nous quelques moments par le récit de ce qui se passa entre-deux.
CHAPITRE X.
La cour, Paris, le monde furent étrangement indignés de l’infâme prostitution du maréchal d’Huxelles, qui vint