Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/107

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olographe, et de le faire executer et accomplir de point en point selon sa forme et teneur, me démettant entre ses mains de tous mes biens et de tout ce que j’ay en ce monde pour cet effet. Je le supplie en mesme temps de vouloir bien accepter un de mes plus beaux et plus agreables tableaux de Raphael qui represente la SteVierge assise tenant Nostre Seigneur Jesus Christ son divin Fils sur ses genoux, que je luy legue.

Lequel present testament, écrit de ma main, j’ay pour marque et témoignage de ma derniere volonté signé de ma main audit lieu, an, mois et jour que dessus.

(Suivent ces mentions.)

Contrôlé à Paris le 6 mars 1755, reçu soixante livres. Signé illisiblement.

Vu au greffe des insinuations du Châtelet de Paris, sans préjudice des droits. Ce 6 mars 1755.

Signé : Levacher, pour M. Thiers.

« Il est ainsi en l’original du testament ci-dessus littéralement transcrit, de M. le Duc de Saint-Simon, décédé à Paris, le deux mars dix-sept cent cinquante-cinq, déposé pour minute à Me Delaleu, notaire, aux termes de l’acte d’ouverture dudit testament, dressé par Messire Dargouger, Conseiller du Roi et Lieutenant civil de la a Prévôté de Paris, le 2 mars 1755. Le tout étant en la possession de Me Louis Édouard Dreux, notaire à Paris soussigné, comme successeur médiat dud. Me Delaleu, ancien notaire à Paris.

« Paris, ce dix-neuf avril mil huit cent cinquante-six.

« Signé : Dreux. »