Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/124

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tous les ministres de France, 323 ; sa réception à Paris et à la cour est brillante ; il voit les ministres ; paroles que lui adresse le chancelier ; il parle au roi du mariage de sa fille avec Chalais, fils du frère du premier mari de la princesse des Ursins, et de la grandesse pour son gendre futur ; est civilement éconduit deux fois ; témoigne son mécontentement, 335 ; tombe en disgrâce parce qu’il passe pour janséniste, 336 ; est redemandé en Espagne, VIII, 442 ; il obtient pour son fils la charge de président à mortier, IX, 413 ; marie sa fille à l’aîné des Tavannes, X, 27 ; est nommé ambassadeur à Rome pour demander au pape la tenue d’un concile national, XI, 241 ; reçoit 10 000 écus pour son voyage, 250 ; revient à Paris sans avoir rien obtenu de la cour de Rome ; sa conversation avec le pape sur la constitution ; aveu remarquable de Sa Sainteté, XIII, 190 ; il est nommé président d’un conseil de commerce, 192.

AMENZAGA, lieutenant des gardes du corps du roi d’Espagne, commandant le détachement qui’accompagne la princesse de Parme se rendant à Guadalajara, reçoit l’ordre de cette princesse d’arrêter Mme des Ursins, XII, 5 ; il veut lui représenter qu’il n’y a que le roi d’Espagne qui ait le droit qu’elle veut prendre ; la nouvelle reine lui demande fièrement s’il n’a pas un ordre du roi de lui obéir en tout, et il obéit, 5.

AMIENS (le vidame d’), second fils du duc de Chevreuse, est marié avec l’aînée des filles du marquis de Lavardin et de la sœur du duc et du cardinal de Noailles ; pourquoi les Noailles se pressent de faire ce mariage, IV, 237 et suiv. ; par son courage et sa présence d’esprit, il sauve seul une partie considérable de l’armée à la bataille d’Audenarde, VI, 316 ; est déclaré duc et pair de Chaulnes, X, 14 ; sa réception plaisante au parlement, 15.

AMIRANTE DE CASTILLE, est nommé ambassadeur en France, III, 402 ; ses grands et longs préparatifs ; en approchant de la Navarre, il disparaît et passe en Portugal, 435 ; tombe dans un discrédit total ; pourquoi, IV, 257 ; meurt délaissé et méprisé, V, 22.

AMPOULE (Sainte-). Barons otages de la Sainte-Ampoule, XIX, 410, 411.

ANCENIS (le marquis d’), est blessé au combat d’Audenarde, VI, 318.

ANCENIS (le duc d’), fils du duc de Charost, arrête Mme du Maine dans sa maison, rue Saint-Honoré, et la conduit jusqu’à Essonne, XVII, 98.

ANCÉZUNE, fils de Caderousse et de Mlle d’Oraison, épouse une des filles de Torcy ; sa paresse et celle de son père, XII, 13 ; après avoir servi, il se jette à Sceaux où il est un des tenants de Mme du Maine ; son impuissance ; extérieur et caractère de sa femme, 14.

ANGENNES (D’) meurt de la petite vérole, fort regretté des dames et des gens du bel air, XIV, 51.

ANGERVILLIERS, intendant d’Alsace, puis de Paris, est fait conseiller d’Etat en expectative, XVII, 380.

ANGLETERRE. L’expérience de plusieurs siècles doit avoir appris que cette puissance est ennemie de la France en tout, XVI, 271 ; comment et par qui elle est parvenue à détruire la marine de cette dernière, 273.

ANGOULÊME (la duchesse d’), veuve du duc d’Angoulême, bâtard de Charles IX, et sœur d’un page de ce duc, mariée en 1644, meurt en 1713 dans la misère ; son extérieur ; sa vertu, XI, 425 et suiv.

ANHALT (le prince d’), est tué au combat de Cassano, V, 45.

ANJOU (le duc d’), second fils de Monseigneur, est déclaré, par le roi son grand-père, roi d’Espagne, III, 4 ; est traité comme le roi d’Angleterre ; va voir ce roi à Versailles et à Saint-Germain, 37 ; le nonce, les ambassadeurs de Venise et de Savoie, les ministres des princes d’Italie viennent le saluer, 38 ; il prend le grand deuil, 39 ; le parlement en corps et les autres cours viennent le saluer, 40 ; il fait grand d’Espagne de première classe le marquis de Castel-dos-Rios, ambassadeur, et prend la Toison d’or, 41 ; détails sur son départ et sur sa séparation de la famille royale, 41 et suiv. ; il est proclamé à Madrid, aux acclamations de joie universelles, ainsi qu’à Naples, en Sicile et en Sardaigne, 44 ; il arrive à Bayonne où il reçoit les hommages de plusieurs seigneurs espagnols ; se sépare à Saint-Jean de Luz des princes ses frères ; s’embarque sur la Bidassoa ; va coucher à Irun, 71. Voy, Philippe V.

ANLEZY (D’), maréchal de camp, est envoyé par le comte du Bourg au maréchal d’Harcourt avec la nouvelle de la défaite du général Mercy ; est ensuite