Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/126

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d’Épernon ; ruse et artifice de son discours au roi à ce sujet ; il obtient la permission d’intenter un procès, IX, 46 et suiv. ; en informe les maréchaux de Boufflers et d’Harcourt ; ses respects envers eux, 49 ; réponse qu’ils lui font, 50 ; dans quels termes il est avec d’autres ducs, 53 ; comment il apprend qu’il y a une opposition dressée et signée contre lui, 55 et suiv. ; il essaye de ralentir les mesures qu’il voit prises en employant l’autorité du roi ; honnêteté excessive qu’il témoigne à Saint-Simon, 57 ; la déclaration de neutralité du roi le déconcerte et fait changer de face à l’affaire ; ses fausses prétentions ; son manége pour les faire prévaloir découvert, 65 ; rôle de courtisan qu’il joue dans le procès de la succession de M. le Prince ; il fait savoir au roi, le premier, le jugement qui intervient, 80 ; ses prétentions à la pairie en font naître une foule d’autres semblables, 184 ; il est effrayé de la tournure que prend son affaire, 186 ; trait hardi de courtisan raffiné de sa part ; il demande au roi qu’il veuille bien lui accorder comme grâce ce qu’il peut espérer d’obtenir de la justice du parlement, 205 ; il est déclaré et reçu duc et pair, 262 ; ose prier le maréchal de Boufflers d’être un de ses témoins, 262 ; changements de sa position à la cour depuis la mort de Monseigneur ; il recherche le Dauphin et la Dauphine ; songe à entrer dans le conseil, 227 et suiv. ; lit à M. du Maine et au roi un mémoire des ducs sur l’affaire du bonnet ; l’envoie au premier président, en le priant de le corriger s’il y trouve quel que chose qui paraisse le mériter, XI, 387 ; écrit au premier président pour se plaindre de sa conduite et pour justifier le mémoire des ducs, 392 et suiv. ; va lui faire visite avec le duc de Noailles ; comment ils reçoivent des propositions nouvelles du premier président, 393 et suiv. ; d’Antin et les autres ducs commencent à être détrompés sur ses bonnes intentions, 398 ; grand dîner donné chez d’Antin à plusieurs ducs et où le premier président et le président Maisons sont invités, 399 ; ce qui s’y passe ; le premier président ne s’y rend point sous prétexte d’incommodité, 400 et suiv. ; d’Antin se plaint au roi des lenteurs et des délais du premier président, 405 ; il repousse avec force l’atroce délation que le premier président vient de faire au roi contre les ducs ; établit un parallèle frappant entre eux et le parlement sur la fidélité, l’obéissance et l’attachement au roi, 413 ; rend compte aux ducs de ce que le roi l’a autorisé à les informer ; union des ducs contre le premier président, 413 ; d’Antin dit aux ducs que le roi après avoir écouté Mme la Princesse lui a déclaré qu’il ne veut plus entendre parler du bonnet, 426 ; est nommé chef du conseil des affaires du dedans, XIII, 154 ; est nommé surintendant des bâtiments, 319 ; il marie son second fils à la fille unique de Vertamont, premier président du grand conseil, riche à plusieurs millions et encore plus avare, 336 ; obtient pour son fils aîné la survivance de son gouvernement d’Orléanais, et pour le second, celle de sa lieutenance générale d’Alsace, XV, 345.

APANAGE. Tout apanage n’est pas pairie, mais toute pairie est essentielle ment apanage ; preuves historiques ; lettres de Philippe le Bel au pape sur l’évêché de Laon ; déclaration de Louis XI sur l’érection d’Angoulême ; érection du duché-pairie d’Uzès, XI, 296 et suiv. ; en quoi consiste l’apanage, 300 ; quel éclat il répand sur celui qui le possède, 301.

APPARTEMENT chez le roi. Ce qu’on appelait ainsi, I, 22.

APRES-SOUPÉE DU ROI. Comment elle était composée et se passait, VIII, 132 et suiv.

AQUAVIVA (le cardinal), chargé des affaires du roi d’Espagne à Rome, a ordre d’aller faire la demande de la princesse de Parme et de la voir épouser, XI, 223 ; est reçu avec de grands honneurs et une grande magnificence, 223 ; s’abandonne aux volontés d’Albéroni, XIII, 129 ; est chargé à Rome du soin des affaires d’Espagne, XIV, 60 ; obtient du pape la promesse du chapeau pour Albéroni, 242 ; une aventure de sbires à Rome manque de faire rétracter la promesse du pape, 87 ; comment l’affaire s’arrange, 88, Acquaviva s’en sert pour lui-même et pour Albéroni, 89 ; pourquoi il rompt tout commerce avec le cardinal de Noailles, 90 ; exhorte Albéroni à presser l’envoi du secours promis pour avancer son chapeau, 125 ; il propose à Albéroni pour hâter sa proposition de demander Alexandre Albani, neveu du pape, pour venir à Madrid terminer les différends des deux cours ; assure que le cardinal del Giudice traite secrètement avec la princesse des Ursins, sans doute pour prendre la reine