Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/128

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

vive résistance se retire à Rhein ; ses talents militaires ; son origine ; quel rang il occupe dans les troupes de France et de Bavière réunies, IV, 292.

ARCO (Mme d’), ancienne maîtresse déclarée de l’électeur de Bavière, meurt à Paris où elle donnait à jouer tant qu’elle pouvait ; sa famille, XIV, 171.

ARCO (le duc del), grand d’Espagne ; son extérieur ; son attachement pour le roi, XVIII, 369, il devient premier écuyer ; Sauve la vie du roi et une autre fois celle de la reine ; devient grand écuyer ; son caractère magnifique ; son esprit sage et juste ; son assiduité auprès du roi, 370 ; va au-devant de Mlle de Montpensier à Cogollos, lui présente une dame et deux cavaliers que la princesse soupçonne avec raison être la reine, le roi et le prince des Asturies, XIX, 119.

ARCOS et BANOS frères, reçoivent ordre du roi d’Espagne d’aller servir en Flandre, pour punition d’un mémoire qu’ils ont présenté, III, 224 ; sont bien traités par le roi de France et admis à baiser Mme la duchesse de Bourgogne, 224 ; savoir et mérite du duc d’Arcos ; il Veut faire la guerre en Aragon, n’y en tend rien, est rappelé à Madrid et fait conseiller d’État, V, 101.—Arcos Ponce de Léon, grand d’Espagne ; historique sur cette maison, XVIII, 371 ; caractère du duc d’Arcos ; son instruction ; caractère et richesse de la duchesse, 372.

ARCOS, Figuerroa y laso de La Vega (le comte los), grand d’Espagne, XVIII, 449.

ARCY (le marquis d’), gouverneur de M. le duc de Chartres ; sa conduite à la guerre et dans le monde ; il est fait chevalier de l’ordre et conseiller d’État d’épée, I, 31 ; montre un grand sang-froid à la bataille de Neerwinden, 95, sa mort ; il est fort regretté de M. le duc de Chartres ; sa vertu, sa capacité, sa valeur, 219.

ARCY (D’), capitaine, puis commandant du château d’Eberbourg, après une très-belle défense, est obligé de rendre cette place au prince Louis de Bade, II, 31.

AREMBERG (le duc) Ligne, grand d’Espagne, XVIII, 372.

ARGENSON, lieutenant de police, brigue la place de premier président du parlement de Paris ; pourquoi le roi ne veut pas la lui donner, V, 385 ; est fait conseiller d’État sans quitter la police ; pendant l’hiver de 1709, il ne laisse entrer de blé dans Paris que sur des billets signés de lui ; les intendants font de même dans leurs généralités, VII, 123 ; il entre dans l’abbaye de Port Royal des Champs avec des escouades du guet et d’archers, et enlève les religieuses, 421 ; interroge le cordelier arrêté par Chalais en Poitou ; instruit M. le duc d’Orléans qu’il n’a rien trouvé dans ses interrogatoires qui le regarde, et lui fait part des services qu’il lui rend là-dessus auprès du roi, X, 197 ; est indiqué au régent pour les finances et les sceaux ; son caractère ; sa capacité ; son habileté dans la police, XV, 255 ; sa conduite dans les affaires de la constitution, 256 ; sa conférence chez Saint-Simon qui le décide à accepter les deux places, 258 et suiv. ; est déclaré garde des sceaux et président des finances ; prête serment, 260 ; en informe Saint-Simon par une lettre, 261 ; sa conférence chez ce dernier avec le cardinal de Noailles ; ce qui s’y passe, 297 ; son genre de vie ; il travaille à toutes les heures de nuit et de jour, donne des audiences de même, 308 et suiv. ; il dirige les finances seul avec Law, 309 ; obtient le tabouret pour sa femme, 310 ; sa réponse ferme aux remontrances du parlement sur l’édit des monnaies, XVI, 285 ; il se lie avec l’abbé Dubois, Law et M. le Duc pour culbuter M. du Maine et réprimer les entreprises du parlement, 431 ; sa conduite au lit de justice, 417 (voy. Lit de justice) ; il marie son second fils à la fille du président Larcher ; perd sa femme de la petite vérole ; fait ses deux fils conseillers d’État malgré leur jeunesse, XVII, 219 ; sa lutte avec Law ; il lui cède les finances et reste garde des sceaux, 379, 380 ; il fait passer sur la tête de son fils aîné sa charge de chancelier de l’ordre du Saint-Esprit et lui fait donner l’intendance de Maubeuge ; fait son fils cadet lieutenant de police, 380 ; sa conduite adroite contre Law, XVIII, 6, 7 ; le régent lui envoie redemander les sceaux ; il se retire dans un couvent de filles au faubourg Saint Antoine, 19, 20 ; son amitié pour Mme de Veni qui en était la supérieure, 20 ; sa mort ; son caractère ; son esprit, 157.

ARGENSON (D’), frère du lieutenant de police, passe de l’évêché de Dol à l’archevêché d’Embrun, XII, 453 ; puis à celui de Bordeaux, XVII, 190.

ARGENSON (D’), fils du lieutenant de