Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/131

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père ; mortifications qu’elle y éprouve, 73 ; voir aussi XI, 119 et suiv. ; elle obtient enfin la permission de revenir en France ; à quelle condition ; elle se retire à Blois, 120 ; y meurt dans l’obscurité, XIII, 330 ; sa petite-fille épouse à Rome le roi Jacques d’Angleterre, 330.

ARROUY (D’), voy. Harouis (D’).

ARTAGNAN, major des gardes françaises, porte au roi la nouvelle de la victoire de Neerwinden et est fait gouverneur d’Arras, I, 99 ; est fait directeur général des troupes en Flandre, 225 ; est nommé pour être Mentor du duc de Bourgogne à l’armée, III, 413 ; prend Diest, V, 36 ; enlève Warneton aux ennemis, VII, 356 ; est fait maréchal de France, 386 ; sa famille, 387 ; par quelles voies il parvient ; il prend le nom de maréchal de Montesquiou, 389 ; se rit de la colère de M. le Duc que ce nouveau nom rend furieux ; retourne en Flandre, 389. Voy. Montesquiou.

ARTAGNAN, achète de Maupertuis la charge de capitaine des mousquetaires gris, XIII, 343.

ASFELD, commandant sur la frontière d’Espagne, pourvoit heureusement, mais avec beaucoup de peine, à la subsistance des troupes, V, 3 ; informe le duc de Berwick de l’arrivée des ennemis et fait des dispositions pour l’attaquer, 330 ; sa bonne conduite au siége de Lérida, 335 ; il rend les plus grands services au siége de Tortose, VI, 304 ; emporte la ville et le château de Denia ; prend Alicante, 433 ; est nommé pour commander à Fribourg et dans le Brisgau, XI, 19 ; fait la conquête de l’île Majorque, XII, 76 ; reçoit la Toison d’or, 76 ; est nommé membre du conseil de guerre, XIII, 151 ; et surintendant des fortifications, 152 ; refuse de servir contre l’Espagne, XVII, 211 ; s’engage seulement de faire voiturer à l’armée tout ce qui sera nécessaire, sans sortir de Bordeaux, 212.

ASSAFETA, première femme de chambre de la reine d’Espagne, son rang, ses fonctions, III, 115.

ASSEMBLÉE de la noblesse en 1649, v, 438 ; quel en fut le but ; à quelle occasion elle eut lieu, XIV, 304 et suiv. ; copie du traité d’union et d’association faite par les seigneurs de la plus haute noblesse du royaume tenue à Paris en 1649, 306 et suiv. ; notes historiques sur plusieurs des signataires de cette pièce, 310 et suiv. ; examen de ce traité, 313 ; conduite des signataires comparée à celle de l’assemblée de la noblesse tenue en 1717 ; différence dans le but et dans les moyens, 314 ; comment se termine celle de 1649, 315 ; arrêt du conseil de régence qui défend celle de 1717, 321 ; notes sur l’assemblée de 1649, 482.

ASSEMBLÉES des Francs, XI, 276 et 458.

ASTORGA y Cespedez (Diego d’), archevêque de Tolède, auparavant évêque de Barcelone ; son extérieur ; son mérite, sa modestie, XV, 216 ; ses grands revemus ; sa dépense ; sa conversation avec M. de Saint-Simon sur l’état d’avilissement où l’épiscopat est réduit en Espagne et sur l’acceptation de la constitution, 217 et suiv. ; il est le premier et l’unique prélat d’Espagne à qui le titre d’Excellence ait été accordé, 414.

ASTURIES (prince des). La naissance de ce prince est annoncée au roi de France ; superbe fête donnée à cette occasion par le duc d’Albe à Paris, VI, 102 ; les cortès lui rendent hommage et lui prêtent serment de fidélité lorsqu’il n’a encore que vingt mois, VI, 210.

ATAREZ Villalpando (le comte), grand d’Espagne, XVIII, 449.

ATHLONE (le comte d’), commandant en chef les Hollandais, meurt de maladie, IV, 131.

ATHLONE (le fils du comte d’) est fait prisonnier près du village de Vive Saint-Éloi, VIII, 362.

ATOCHA (Notre-Dame d’), église de Madrid, en grande dévotion dans le pays ; dans quelles occasions les rois d’Espagne y vont, et comment ils y vont, XVIII, 319 et suiv., XIX, 90 et suiv. ; orgueil et arrogance des moines, 91 et suiv.

ATRI (le duc d’), Acquaviva, capitaine des gardes du corps, grand d’Espagne, XVIII, 372.

ATRISCO (le duc) Sarmiento, grand d’Espagne, XVIII, 373.

AUBENTON (le P.), jésuite, est choisi par le roi pour confesseur de son petit fils le roi d’Espagne ; caractère de ce personnage ; son habileté dans l’art du manége, III, 133 et suiv. ; congédié d’Espagne il passe en Italie où il est assistant français du général des jésuites, IX ; il fait avec Fabroni la constitution Unigenitus, 9 (voy. Unigenitus) ; est rappelé au confessionnal du roi d’Espagne, XII, 37 ; son commerce de lettres secret et immédiat avec le pape, XIII, 388 ; il fait donner au prince des Asturies un