Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/161

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les fonctions avec les appointements, XVII, 183 ; obtient pour son fils la survivance de la lieutenance générale de Provence, XVII, 289, 290.

BRANCAS (l’abbé de) se jette dans la rivière et meurt quelques heures après en avoir été retiré, XIV, 49.

BRANDEBOURG (l’électrice de), zélée protestante, traverse tant qu’elle peut les démarches que fait l’électeur de Saxe pour être élu roi de Pologne ; à la nouvelle qu’il s’était fait catholique, elle se blesse et accouche de colère, II, 24 ; n’approuve point que son mari prenne le titre de roi de Prusse ; sa mort, IV, 421.

BRASSAC épouse la fille du feu maréchal de Tourville, que la petite vérole change à un point extraordinaire, XI, 118.

BRASSAC (Mme de)’est nommée dame d’honneur de la reine, I, 70 ; puis congédiée, 70.

BRÉAUTÉ, petit-neveu de Bréauté, célèbre par son combat de 22 Français contre 22 Espagnols, meurt presque subitement ; pourquoi ; sa généalogie, sa dévotion ; sa misère ; il fait réhabiliter la mémoire de Langlade, condamné pour vol aux galères, et marie avantageusement sa fille unique, IV, 440.

BRÉAUTÉ, maître de la garde-robe de M. le duc d’Orléans, meurt jeune et sans alliance ; en lui finit une des meilleures maisons de Normandie, XIV, 8.

BRENNE (Mlle de), fille d’une sœur de la duchesse de Noirmoutiers, épouse le second fils du maréchal de Matignon, XVII, 452.

BRENNER (le comte de), est pris par les Turcs dans une reconnaissance et a la tête tranchée par ordre du grand vizir, XIV, 30.

BRESSÉ (le baron de), lieutenant général, meurt fort vieux et cassé, IV. 243.

BRETAGNE (le duc de), fils de Mgr le duc de Bourgogne ; sa naissance est célébrée par des réjouissances et des fêtes ; fête donnée par la ville de Paris ; fête donnée à Marly par le roi, IV, 323 ; sa mort ; ses funérailles, 437.

BRETAGNE (le duc de), autre fils de Mgr le duc de Bourgogne ; à la mort de son père, reçoit le nom et le rang de Dauphin, X, 123 ; tombe malade de la rougeole ; est baptisé sans cérémonie et reçoit le nom de Louis, 126 ; meurt à 5 ans passés ; son caractère, 126.

BRETAGNE (États de) ; ils refusent le don gratuit, ne parlent que de leurs priviléges du temps de leurs ducs et veulent changer une infinité de choses, XV, 153 ; troupes envoyées dans la province ; les états sont congédiés ; commencement de troubles, 154 ; la noblesse écrit au régent une lettre soumise et respectueuse en apparence, mais plus que forte en effet ; le parlement en écrit une dans le même sens, 242 ; quatre gentilshommes mandés par lettre de cachet pour venir rendre compte de leur conduite sont exilés séparément, 243 ; les états accordent le don gratuit par acclamation ; la noblesse insiste pour le rappel de ses commissaires exilés, XVI, 422 ; le régent l’accorde, 423.

BRETANCHE (La), voy. La Bretanche.

BRETESCHE (La), lieutenant général ; ce qui lui arrive dans une reconnaissance qu’il est chargé de faire vers Rhinfelz ; comment il est abandonné de ses dragons ; avec son infanterie il chasse les ennemis trois fois plus forts que lui, est blessé, se retire en bon ordre, I, 203 ; demande grâce pour ses dragons, 204.

BRETEUIL, conseiller d’État, auparavant intendant des finances ; sa mort : IV, 438.

BRETEUIL, fils de M. de Breteuil, intendant à Montpellier, obtient la charge d’introducteur des ambassadeurs ; son caractère ; sa suffisance, il se fait appeler baron : son embarras à la demande que lui fait Mme de Pontchartrain sur l’auteur du Pater ; sa réponse le couvre de ridicule, II, 223 ; vend sa charge d’introducteur des ambassadeurs à Magni, ancien intendant de Caen, XIII, 184.

BRETEUIL, fils du conseiller d’État et neveu de l’introducteur des ambassadeurs, est envoyé intendant à Limoges, XV, 297 ; est nommé secrétaire d’État de la guerre ; cette nomination étonne tout le monde XIX, 450 ; le service qu’il a rendu au cardinal Dubois est la cause de sa fortune, 451 ; quel est ce service et comment il s’en acquitte, 452.

BRETEUIL (l’abbé de), paraît le jour de la Toussaint sur un tabouret, en rochet et en camail, joignant le prie-Dieu du roi, comme maître de la chapelle ; les aumôniers du roi se plaignent de cette comparution et le régent condamne l’abbé de Breteuil, XIV, 105.

BRETEUIL, officier aux gardes, se bat en duel avec Gravelle, autre officier aux gardes ; est tué, XVIII, 162.