Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/182

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mériques sur l’ancienneté de la pairie de Chevreuse-Lorraine, 201 ; ses vains efforts pour engager son ami M. de Saint-Simon à soutenir ces doubles prétentions, 202 ; ses mémoires adressés au chancelier en sont fort mal reçus, 214 et suiv. ; à la mort de Mgr il sait apprécier l’empressement des courtisans qui le recherchent ; s’attache à captiver de plus en plus le Dauphin et à se rapprocher de la Dauphine, 297 ; quelle influence il acquiert auprès du Dauphin, 299 ; changement qu’il opère dans sa conduite, 300 ; aversion secrète de M. de Chevreuse pour les jésuites ; son estime et son affection pour Port-Royal, 335 ; ses prétentions chimériques au duché de Chaulnes manquent faire avorter le projet d’érection nouvelle de duché en faveur de son second fils le vidame d’Amiens, X, 10 et suiv. ; mort de M. de Chevreuse ; historique sur son père le duc de Luynes, 266 et suiv. ; extérieur de M. de Chevreuse ; son mariage avec Mlle Colbert ; caractère de cette dame, 269 ; genre d’esprit de M. de Chevreuse, 269 ; ses dépenses pour des entreprises qu’il est forcé d’abandonner ; son régime de vie, 270, 271 ; sa tranquillité d’âme ; son amour du travail, 271 ; aventures singulières qu’il lui cause quelquefois, 272 ; son intimité constante avec M. de Beauvilliers, 273 ; son style ; son affabilité ; l’abus du quinquina cause sa mort, 274 ; éloge de Mme de Chevreuse ; goût particulier que le roi et Mme de Maintenon eurent toujours pour elle, 275 ; son genre de vie après la mort du roi ; elle meurt en 1732 adorée de sa famille et révérée du public, 276.

CHEVREUSE, fils du duc de ce nom, colonel de dragons, est tué à l’attaque de Carpi, III, 202.

CHEVREUSE (Mme de), arrache à la reine mère le tabouret partout pour Mme de Guéméné, II, 153, 154 ; meurt en 1679, 166 ; elle avait contribué à la disgrâce de Fouquet, XIX, 466, 467.

CHEVRY, vieil aveugle riche, épouse une petite nièce de l’archevêque de Cambrai, M. de Fénelon ; caractère de cette dame et de Chevry, XVII, 466 ; il meurt au grand soulagement de sa femme dont la maison était devenue un petit tribunal assez compté dans Paris, 466, 467.

CHIGI (cardinal), quelques mots sur lui, II, 80.

CHIMAY (la princesse de), meurt à Paris sans enfants, XIV, 49.

CHIMAY (le prince de), épouse la fille cadette de J. B. Spinola, lieutenant général des armées du roi d’Espagne ; il est fait grand de première classe, VI, 207 ; se distingue à la guerre et devient lieutenant général, XVIII, 414 ; épouse en secondes noces la fille de M. le duc de Saint-Simon, XIX, 315 et suiv.

CHIRAC, médecin, remplace le chimiste Humbert auprès de M. le duc d’Orléans, XIII, 258 ; va prier M. de Saint-Simon de demander pour lui au régent la direction du Jardin du roi, XV, 32o ; son savoir ; son caractère ; il obtient cette direction et laisse tomber le jardin en friche, 320 et suiv. ; donne à la duchesse de Berry malade un purgatif qui détruit le bon effet de l’élixir de Garus ; son audace, son impudence, sa scélératesse sont impunies, XVII, 228.

CHOCOLAT des jésuites confisqué au profit du roi d’Espagne ; curieuse aventure concernant ce chocolat, III, 70 ; les jésuites n’osent le réclamer et aiment mieux le perdre que de l’avouer, 70.

CHOIN (Mlle), fille d’honneur de la princesse de Conti ; son portrait ; son esprit d’intrigue, I, 208 ; elle gagne la confiance de Monseigneur, 209 ; répond à l’amour de Clermont ; leur mépris pour la princesse de Conti, 210 ; le roi découvre leur intrigue et leur projet, 211 ; Mlle Choin est chassée et renvoyée à l’abbaye de Port-Royal, à Paris, 212 ; (voy. Parvulo de Meudon) ; elle travaille avec Mme de Maintenon à culbuter le ministre Chamillart ; pourquoi, VI, 259 ; se laisse gagner par La Feuillade et consent à se lier avec Chamillart ; celui-ci ne paraissant pas pressé, elle en parle à Mlle de Lislebonne, VII, 230 ; elle prie La Feuillade de demander à son beau-père de l’avancement pour son frère, 232 ; refus de Chamillart ; elle devient son ennemie la plus ardente, 233 ; refuse la pension et le logement à Versailles que le roi lui fait offrir ; pourquoi, 234 et suiv. ; mouvement qu’elle se donne pour exciter la cabale de Meudon contre le duc d’Orléans, 316 ; son étrange incognito à Meudon pendant le séjour qu’y fait le roi durant la maladie de Monseigneur, IX, 108 ; après la mort du prince, Mlles de Lislebonne et de Melun la jettent dans un carrosse de louage et la mènent à Paris, 129 ; son désintéressement ; son portrait physique, 133, ses manières libres à Meudon avec les duchesses de Bourgogne et de Berry, 133 ;