Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

lui fait connaître qu’il est instruit de ses sentiments pour Clermont et de la trahison de Clermont et de Mlle Choin : désespoir de la princesse, 211 et suiv. ; elle fait trouver bon au roi qu’elle nomme deux filles d’honneur pour manger avec lui à Trianon, 345 ; ne veut point supprimer le mot légitimée de France à sa signature, comme le font Mme de Chartres et Mme la Duchesse ; raison qu’elle leur en donne, 346 ; elle assiste à la mort de Mme de La Vallière, VIII, 352 ; obtient du roi la permission d’en porter le deuil, 353 ; sa conduite à Meudon, pendant la maladie de Monseigneur, relativement à Mlle Choin, IX, 108 ; elle obtient pour la famille de Beauvau la permission de draper pour deuil, 173 ; ses vifs regrets à la mort de Monseigneur ; elle tombe malade ; est visitée par le roi, 270 ; après sa guérison, elle prend à Marly l’appartement de M. et de Mme de Saint-Simon ; y tient sa cour, 271 ; achète l’hôtel du duc de Lorges, à Paris, X, 373 ; sur la déclaration que lui fait le roi qu’il veut marier M. le Duc avec Mlle de Conti, et la fille aînée de Mme la duchesse avec M. le prince de Conti, elle oppose la plus ferme résistance, 416 ; cède aux menaces que lui fait Pontchartrain de la part du roi, 417 ; de cette affaire elle reste indignée contre sa fille, outrée contre Mme la Princesse et plus aigrie que jamais contre Mme la Duchesse, 418 ; achète Choisy de la succession de Mme de Louvois, XIII, 424.

CONTI (Mlle de) ; son amitié avec la duchesse de Berry ; comment elle s’est formée. X, 411 et suiv. ; la duchesse de Berry sonde Mlle de Conti sur le mariage d’une de ses sœurs avec M. le prince de Conti, son frère ; celle-ci, ravie de la proposition, promet de servir le projet auprès de Mme sa mère, et du reste de garder le secret ; cependant, elle en fait la confidence à Mme la Princesse, 412 ; son embarras lorsqu’elle sait que Mme la Princesse a pris la résolution d’aller parler au roi pour le prier de faire un double mariage entre ses petits-fils ; elle demande un rendez-vous à la duchesse de Berry à Saint-Cloud, 414 ; lui fait part du projet de Mme la Princesse ; en est traitée avec hauteur et indignité, comme ayant trahi le secret, 415 ; est mariée par la volonté du roi avec M. le Duc, 417. CONTI, nonce en Portugal, est promu cardinal, V, 113 ; donne un billet à Tencin et à Lafitau par lequel il promet s’il est élu pape de faire aussitôt après l’abbé Dubois cardinal, XVIII, 142 ; est élu pape, 142 ; sa famille, 145 ; son caractère ; il meurt au bout de deux ans ; cause de sa mort, 145.

CORDERI, secrétaire d’ambassade du roi de Sicile à Madrid, est chargé de faire part à Albéroni de l’arrivée de Lascaris, nouvel envoyé du roi son maître ; son entretien avec lui sur les dispositions du roi de Sicile, XVI, 20 et suiv.

CORSINI, envoyé du grand-duc à Londres, y représente qu’il serait contraire à l’honneur, aux droits et à la souveraineté de son maître de faire des démarches anticipées sur sa succession ; XV, 81 ; communique à l’ambassadeur d’Espagne les plaintes du grand-duc sur la conduite du roi son maître, XVII, 67 et suiv.

COSME III, grand-duc de Toscane, demande inutilement au régent le traitement d’Altesse Royale, XV, 288 ; il meurt à 82 ans regretté de ses peuples ; sa sagesse et sa haute politique ; son mariage avec une fille de Gaston ; ses deux fils, XIX, 35.

COSNAC, archevêque d’Aix, est nommé chevalier de l’ordre ; son attachement à feu Madame, III, 148 ; comment il sauve des papiers qui pouvaient compromettre cette princesse, 148 ; autre service qu’il lui rend à l’occasion d’une satire ; son activité, ses ressources ; son aptitude à l’intrigue, 149 ; se brouille avec Monsieur après la mort de Madame, 150 ; dissuade la princesse des Ursins du projet de rester à la cour de France, V, 9 ; sa mort, VI, 145, 146.

COSSÉ (De), héritier du duc de Brissac, vient remercier M. de Saint Simon de l’obligation qu’il lui a de suc céder sans contradiction au duché-pairie de son cousin ; offre qu’il lui fait sur un procès, II, 233 ; difficultés qu’il a à sur monter pour être reconnu duc et pair, 234 ; propose à M. de Saint-Simon de passer un acte qui le mette hors d’intérêt, quelque succès qu’ait son procès, V, 82 ; les difficultés sont levées par le président Harlay, et M. de Cossé est reçu au parlement comme duc et pair de Brissac, 83 et suiv. ; intervient dans le procès de M. de Saint-Simon contre la duchesse d’Aumont, 85 ; son mauvais procédé envers lui ; comment Mme de Saint-Simon le lui reproche, 87 ; lui et Mme d’Aumont perdent le procès ; toute la cour tombe sur M. de Brissac, 87 ; il