Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/219

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faire sentir la nécessité de faire le siége de Barcelone ; gagné par le ministre Barbezieux, il trahit M. de Noailles en disant au roi le contraire de ce qu’il est chargé de lui expliquer, 227.

GENTILHOMME de la chambre (premier), les princes n’en avaient point ; tous en ont un maintenant ; depuis quand cette nouveauté, XVII, 259.

GEORGES, électeur de Hanovre, appelé à la couronne d’Angleterre, fait son entrée à Londres ; change tout le ministère de la reine Anne ; en prend un tout opposé, XI, 225 ; il propose aux Hollandais de fortifier et de rendre plus nombreuse la garantie de la succession au trône de la Grande-Bretagne dans la ligne protestante, et de s’expliquer sur l’alliance défensive à faire entre l’empereur, l’Angleterre et les États généraux ; réponse de ceux-ci, XIII, 402 ; ses États d’Allemagne l’occupent bien autrement que l’Angleterre ; c’est pourquoi il veut plaire à l’empereur, 405 ; il envoie 20 vaisseaux presser la reddition de Wismar, 405 ; déclare qu’il est disposé à former de nouvelles alliances avec le roi d’Espagne, et à renouveler toutes les alliances précédentes, 406 ; il projette de rendre le parlement septennal, 407 et de faire un voyage à Hanovre, 445 ; fait passer au parlement le bill qui le rend septennal, 449 ; entretient les alarmes de sa nation contre la France, 449 ; son aversion pour le prince de Galles, son fils, 461 ; son inquiétude sur les desseins du roi de Prusse ; son départ est retardé par la disgrâce du duc d’Argyle que le prince de Galles soutient, 461 et suiv. ; il consent à rendre Gibraltar à l’Espagne ; moyen qu’il propose pour faire savoir au roi d’Espagne, à l’insu de la reine et de son ministre, ses intentions à cet égard, XIV, 55 et suiv. ; son voyage en Allemagne, 73, 74 ; ses précautions contre le prétendant, 145 ; il refuse de donner une de ses filles au prince de Piémont, par ménagement pour l’empereur, 146 ; il revient à Londres sans s’arrêter en Hollande ; raisons qui le déterminent à faire son traité avec la France, 219 ; comment ce traité est jugé en Angleterre ; divisions qui règnent dans ce pays, 220 ; premiers soins du roi en arrivant à Londres, 238 ; son inquiétude sur le voyage du czar à Paris ; il déclare au parlement qu’il réforme 10000 hommes, XV, 4 ; ses embarras au dedans et au dehors, 16 ; il veut engager l’empereur dans l’alliance ; ses raisons pour le ménager en opposition avec les sentiments des Anglais, 70 ; ses ministres travaillent à faire entrer l’empereur dans l’alliance et désirent y voir entrer aussi le roi d’Espagne, 71 ; discussion au sujet des subsides que l’Angleterre reste devoir pour la dernière guerre, 73 ; dissensions à la cour, 204 ; inquiétude du roi sur l’entreprise de la flotte d’Espagne, 83 ; il se met en état d’employer ses vaisseaux suivant les mouvements de ceux de l’Espagne ; peu d’affection des Anglais pour lui, 97 ; sa conduite envers l’empereur et le régent ; sur quoi elle est motivée, 105 ; il travaille à préparer de loin la cour d’Espagne à concourir au traité qu’il se propose de faire entre l’empereur et cette couronne ; presse le régent de s’unir étroitement avec l’empereur, 108 ; pourquoi lui et ses ministres allemands haïssent le roi de Prusse et ses ministres Ilglaen et Kniphausen, 109 ; pourquoi il se croit intéressé à pacifier l’empereur et l’Espagne, en procurant des avantages au premier, 123 ; sa haine pour son fils, 157 ; ses ministres lui font sentir la nécessité de s’attacher les principales puissances de l’Europe, pour s’assurer contre de nouvelles entreprises du prétendant, 173 ; il promet d’appuyer fortement à Vienne les de mandes raisonnables du régent, 203 ; ses ministres hanovriens trouvent mauvais que le régent se montre si opiniâtre à vouloir la renonciation absolue de l’empereur à la monarchie d’Espagne, 229 ; inquiétudes du roi sur les négociations du czar avec la Suède, et sur ses préparatifs par terre et par mer, 353 ; comment il est enfin rassuré par ce prince, 354 ; mesure qu’il emploie pour soumettre le prince de Galles ; il fait décider par le parlement qu’on payera à l’empereur 130 000 livres sterling, pour des subsides de la dernière guerre, 367 ; il appuie ainsi que ses ministres les réponses de l’empereur aux demandes du roi d’Espagne, 389 ; s’oppose au mariage d’une archiduchesse avec le prince de Piémont, 458 ; sa joie du consentement que donne l’empereur au traité de Londres, XVI, 2 ; il fait presser plus que jamais le roi d’Espagne d’y souscrire, 3 ; refuse de laisser à ce prince la possession de la Sardaigne, 37 ; essaye d’entre tenir un reste de bonne intelligence avec lui, 85 ; tandis que ses ministres se plaignent d’Albéroni et font avertir les