Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/249

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du roi d’Espagne et lieutenant général ; son origine ; son extérieur ; comment il entre dans la familiarité du roi ; il est envoyé en France où il reçoit le caractère d’ambassadeur ; de quel secours il est à M. de Saint-Simon pour son ambassade en Espagne, XVIII, 239 ; il meurt capitaine général de l’île Majorque, 240 ; il fait au roi la demande de Mlle de Beaujolais pour l’infant don Carlos ; détails à ce sujet, XIX, 423.

LAUNAY, lieutenant de roi à la Bastille en est nommé gouverneur, XVII, 72.

LAURA (donna Piscatori), nourrice de la reine d’Espagne, paysanne du pays de Parme ; devient azafeta de la reine ; son genre d’esprit ; son caractère ; elle regarde Albéroni comme son ennemi, XVII, 353 ; gagnée par l’argent du régent et par l’intrigue de l’abbé Dubois, elle ose l’attaquer auprès de la reine et par elle auprès du roi ; réussit à le perdre, 353, 354 ; ascendant qu’elle sut conserver sur la reine ; intéressée mais point méchante ; ce qu’était son mari, XIX, 27.

LAUTREC, reçoit une grande blessure en faisant une retraite et meurt peu de jours après à Brescia, VI, 403 ; son éloge, 403.

LAUTREC, fils d’Ambres, se marie à la fille cadette du premier président Mesmes ; portrait des deux époux, XII, 78.

LAUZUN, sa folie de n’avoir pas épousé Mademoiselle dès qu’il en eut la permission du roi lui devint fatale, I, 42 ; sa prison à Pignerol ; à quelles conditions il en sort ; il revient à la cour après les grands services qu’il a rendus à la reine d’Angleterre et au prince de Galles ; son deuil à la mort de Mademoiselle déplaît au roi, 43 ; il demande la fille cadette du maréchal de Lorges en mariage et l’obtient au grand déplaisir de la maréchale, 253 et suiv. ; ce mariage ne trouve que des censeurs, 255 ; ses plaintes ; ses caprices ; sa jalousie ; il fait sortir sa femme de la maison de son père et lui en donne une nouvelle ; renvoie tous ses domestiques, 337, 338 ; tour plaisant qu’il joue à M. de Tessé au camp de Compiègne, II, 188 ; initie sa femme chez Mme du Maine ; dans quelle intention ; Mme de Lauzun se rend nécessaire à cette princesse, III, 426 ; pourquoi elle en sort ensuite pour n’y plus rentrer, 428 ; trait plaisant de malignité de M. de Lauzun contre le maréchal de Villeroy, V, 36 et suiv. ; sa joie de voir son neveu l’abbé de Belsunce évêque de Marseille, VII, 137 ; tour qu’il joue au duc de Villeroy et à deux ou trois autres au sujet du départ de Torcy pour la Hollande, 197 ; bon mot de Lauzun au sujet de l’offre de la vaisselle d’argent, 226 ; autre mot plaisant au sujet des costumes du chancelier Voysin, XI, 117 ; il meurt à 90 ans ; son alliance et son habitation avec M. de Saint-Simon ; généalogie de sa famille, XX, 37 ; son portrait physique et moral ; il vient à la cour sous le nom du marquis de Puyguilhem ; y est produit par le maréchal de Grammont ; devient favori du roi, 39 ; par son indiscrétion il manque la charge de grand maître de l’artillerie, 40 et suiv. ; sa témérité pour découvrir la cause de cette perte, 42 ; autre témérité envers Mme de Montespan ; son audace devant le roi ; il casse son épée en sa présence ; belle action du roi ; Puyguilhem est conduit à la Bastille ; refuse d’abord la charge de capitaine des gardes que lui fait offrir le roi, 44 ; l’accepte en suite, sort de la Bastille et prête serment de sa nouvelle charge ; comment il manque son mariage avec Mademoiselle ; est fait lieutenant général ; son amour pour Mme de Monaco ; sa jalousie, 45 ; insulte qu’il fait à cette dame, 45 ; tour plaisant qu’il lui joue, 46 ; en 1670, il commande toutes les troupes que le roi mène avec lui quand il va visiter les places de Flandre ; son intelligence ; sa galanterie ; sa magnificence en cette circonstance, 46 ; en 1671, il est arrêté, conduit à la Bastille, puis à Pignerol où il est enfermé sous une basse voûte ; y tombe malade ; ne veut se confesser qu’à un capucin auquel il tire la barbe tant qu’il peut pour s’assurer qu’il n’est pas prêtre supposé, 47, 48 ; comment il communique avec le surintendant Fouquet enfermé aussi à Pignerol, 48 ; haine qu’il conçoit pour lui et pour sa famille, 49 ; il est mené aux eaux de Bourbon ; y voit Mme de Montespan ; refuse les conditions qu’on met à sa liberté ; est reconduit à Pignerol, 51 et suiv ; est ramené à Bourbon, y revoit Mme de Montespan ; consent à tout, est envoyé en exil à Angers, 51, 52 ; ce qui lui reste des biens de Mademoiselle ; celle-ci obtient au bout de quatre ans que Lauzun revienne à Paris ; il y gagne gros au jeu, 53 ; de mande au roi la permission d’aller se promener en Angleterre ; y est reçu avec distinction par Jacques II ; lors de la