Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/273

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conserva toute sa vie, 380 ; l’esprit et la noblesse de sentiments lui deviennent suspects ; il veut régner seul ; mais il règne dans le petit, jamais dans le grand, 388 ; ses premières campagnes ; état florissant du royaume ; véritable cause de la guerre de Hollande ; le roi détruit en un instant le succès de ses armes, 388, conquête de la Franche Comté ; pourquoi il refuse de livrer bataille au prince d’Orange ; anecdote curieuse à ce sujet, 389 et suiv. ; jalousie du roi contre Monsieur vainqueur à Cassel ; époque du comble de gloire et de prospérité pour la France, 392 ; étrange origine de la guerre de 1688, 392 et suiv. ; la retraite du roi de la Flandre compromet tout le succès de la campagne, 394 ; paix de Ryswick honteuse pour la France, 396 ; qualités naturelles du roi, sa première éducation, 397 ; regrets qu’il exprime à cet égard ; son ignorance, 397 ; il redoute la naissance et les dignités ; son amour pour la gloire et pour la louange ; ses ministres s’en servent pour s’élever aux dépens de la noblesse, 398 et suiv. ; sa facilité à s’exprimer en bons termes et avec justesse, 400 ; sa manie des détails, 400 ; pourquoi il élève si haut ses ministres, 401 et suiv. ; son accès difficile, 404 ; ses audiences très-rares, 404 ; sa bonté quand il en accordait, 405 ; sa crainte du diable sert de frein à son orgueil excessif, 407 ; il redoute dans ses ministres la supériorité d’esprit, 426 ; ainsi que dans ses généraux, 428 ; ses fautes dans la guerre de la Succession, 429 et suiv. ; extrémité où la France se trouve réduite, 432 et suiv. ; paix d’Utrecht, 433 ; bonheur du roi en tout, 434 ; son autorité sans bornes ; sa science dans l’art de régner, 436 ; il asservit tout, 437 ; par l’invention de l’ordre du tableau il arrête le développement des talents militaires, 437 et suiv. ; promotions nombreuses ; troupes d’élite, 445 ; création des inspecteurs, 448 ; des directeurs de cavalerie et d’infanterie, 449 ; du grade de brigadier, 450 ; raisons qui lui font abandonner Paris et le fixent à Saint-Germain après la mort de la reine sa mère, 452 ; les petites parties à Versailles font naître peu à peu les bâtiments immenses que le roi y a faits, 454 ; distinctions inventées par lui : le bougeoir, le justaucorps, 454, sa police secrète ; ses préventions, 457 et suiv. ; c’est à sa curiosité que sont dues les fonctions du lieutenant de police, 458 ; et l’ouverture des lettres, 459 ; son talent pour se taire et dissimuler ; anecdote à ce sujet, 460 ; sa politesse sagement mesurée, 461 et suiv. ; il aimait l’exactitude dans son service, 462 ; comment il traitait ses valets intérieurs, 462 ; son air de majesté aux revues, aux fêtes, aux audiences, etc., 463 ; exercices dans lesquels il excellait, 464 ; son goût pour la splendeur et la profusion ; sa politique à cet égard, 465 ; ses bâtiments, 465 ; ses dépenses pour Versailles, 466 et suiv. ; Trianon, 468 ; Clagny ; l’entreprise de détourner la rivière d’Eure entre Chartres et Maintenon coûte des millions et la vie à une infinité de soldats, 468 ; travaux prodigieux pour embellir Marly, 470 ; note sur sa conduite envers Barbezieux, 505 ; mémoire de Marinier, commis du bâtiment du roi sous Colbert, Louvois et Mansart, où l’on trouvera la totalité des dépenses du roi en bâtiments jusqu’en 1690, 50 ; ses amours ; Mme de La Vallière et Mme de Montespan, XIII, 1 ; l’abbesse de Fontevrault et Mme de Thianges ; caractère de ces trois sœurs, 3 ; Mme de Fontange, 4 ; Mme de Soubise et son mari ; leur fortune, 5 ; autre liaison mystérieuse, 6 ; Mlle Ludre, 7 ; Mme Scarron, 7 ; le roi ne peut d’abord la souffrir, 12 ; il lui donne à regret de quoi acheter la terre de Maintenon et en réparer le jardin ; anecdote à ce sujet, 12 ; la lecture des lettres de cette dame commence à diminuer son éloignement pour elle ; les humeurs de Mme de Montespan achèvent de l’en rendre amoureux, 13 ; il se marie secrètement avec Mme de Maintenon ; en présence de quels témoins, 15 ; lui donne un appartement à Versailles vis-à-vis du sien et de plain-pied ; va passer tous les jours de sa vie plusieurs heures chez elle, 16 ; devient dévot par elle ; détruit le Port-Royal ; révoque l’édit de Nantes, 20 et suiv. ; tristes effets de cette révocation, 24 ; comment le roi était gouverné en tout sans presque s’en apercevoir, 38 et suiv. ; luttes plaisantes entre les ministres et quelquefois avec Mme de Maintenon, 44 ; sa dureté envers les dames, lorsqu’il s’agissait pour lui de parties de fête ou de plaisir, 45 ; sa manière de voyager ; agréments qui en résultaient pour les dames, 45 ; anecdote à ce sujet, 47 ; réflexions sur les dernières années du roi, sur sa constance et sa grandeur d’âme au milieu de ses revers et de ses malheurs domestiques ; sur sa faiblesse et sa misère avouées par lui-même pour tout ce