Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/277

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range pour le déposter, I, 11 ; s’oppose inutilement à la résolution que prend le roi de quitter l’armée ; sa douleur à ce sujet, 86 ; sa conduite à la bataille de Neerwinden, 93 ; la victoire qu’il remporte me le met pas à l’abri du blâme, 102 ; il attaque en préséance seize pairs de France ses anciens ; explication de ses prétentions, 127 ; éclaircissement sur les personnages de la généalogie des Luxembourg, 128 et suiv. ; naissance de M. de Luxembourg, auparavant Bouteville, 133 ; son ambition, son esprit, sa difformité, 134 ; il s’attache à M. le Prince qui prend du goût pour sa sœur et la marie avec le fils du maréchal de Châtillon, 135 ; va leur, mœurs, activité de Bouteville ; qu’emploie M. le Prince pour le marier à l’héritière de Piney, 136 ; Bouteville marié prend le nom et l’écu de Montmorency-Luxembourg ; obtient des lettres d’érection de Piney en duché-pairie ; est enveloppé dans l’affaire de l’empoisonneuse Voisin, 137 ; demande et obtient l’ordre du Saint-Esprit ; est substitué au maréchal d’Humières dans le commandement de l’armée de Flandre ; ses campagnes, ses victoires ; ses intrigues et son adresse pour faire réussir son procès de préséance, 138 ; sommaire du procès, 149 ; il distribue à très-peu d’exemplaires un factum secret, qui est connu des opposants, 153 ; ses projets déconcertés par une signification de lettres d’État ; puis par une autre signification du duc de Richelieu, 158 ; il publie un factum contre celui-ci : sa conduite envers le ministère du cardinal son oncle ; est attaqué par M. de Richelieu dans un mémoire, 162 ; fait offrir à M. de Richelieu une excuse verbale avec la suppression entière de son factum à condition de celle de la réponse, 164 ; l’offre est acceptée et l’excuse faite ; les factums sont supprimés, 164 ; étrange mariage que fait M. de Luxembourg en donnant sa fille à un vieux bâtard obscur du dernier comte de Soissons, ce qu’il se proposait par ce mariage, 228, 229 ; sa vie habituelle, 231 ; ses talents en présence de l’ennemi ; sa paresse hors de là ; sa maladie ; le P. Bourdaloue le confesse, 232 ; Roquelaure le raccommode avec le prince de Conti ; sa religion et sa fermeté en mourant, 232 ; avant de mourir il demande inutilement au roi sa charge de capitaine des gardes pour son fils, 232.

LUXEMBOURG (la maréchale de), finit sa triste vie à son château de Ligny, où elle a été tenue presque toute sa vie ; son portrait, III, 208.

LUXEMBOURG (le duc de), fils du maréchal, rompt fort malhonnêtement le mariage qu’il est près de conclure avec Mme de Seignelay ; épouse Mlle de Clérembault, I, 302 ; reprend le procès de son père relativement à ses prétentions de préséance, 325 ; les pairs opposants lui signifient qu’il ait à opter des lettres d’érection de Piney de 1581 ou de celles de 1662, 326 ; il choisit le parti le plus périlleux, 326 ; ses écus font plus de mal aux opposants que son crédit, 327 ; arrêt rendu en sa faveur, 331 : il est reçu au parlement au rang de 1662 ; va visiter les ducs et pairs dont aucun ne veut avoir commerce avec lui ni avec ses juges, 335 ; dans un bal à Marly il demande un masque à M. le Prince qui lui en donne un surmonté d’un bois de cerf ; rires universels que ce masque excite, II, 380 et suiv. ; il est le seul qui ignore la cause du duel de MM. d’Albret et Ranzau ; ses instances pressantes et vaines auprès de M. le prince de Conti pour la savoir, 424 ; il perd sa femme étant à Rouen ; sa douleur ; l’abbé Abeille, secrétaire du feu maréchal de Luxembourg, lui apprend sur cette femme ce que lui seul avait ignoré, et le console subitement, VII, 409 ; prend parti contre d’Antin dans l’affaire de son procès de duché-pairie et se met en même temps en état de recommencer son procès de préséance, IX, 59 ; sa conduite maladroite. lorsqu’il apprend en Normandie l’édit du roi concernant la transmission des duchés-pairies, 265 et suiv. ; ce qu’il perd à la mort de Monseigneur, 279 ; obtient pour son fils la survivance de son gouvernement de Normandie, XVII, 37.

LUXEMBOURG (le chevalier de), maréchal de camp, se jette dans Lille avec 2000 cavaliers et plus de 100 000 livres de poudre, VI, 411 ; il est fait sur-le-champ lieutenant général, 411 ; le roi lui accorde 6000 livres d’augmentation de pension, VII, 25 ; obtient le gouvernement de Valenciennes, IX, 83 ; épouse la fille unique d’Harlay, conseiller d’État, 422.

LUYNES (le connétable de), en épousant la fille du duc de Montbazon, obtient un tabouret de grâce pour elle ; obtient une dispense d’âge pour le frère de sa femme, M. le comte de Rochefort. depuis prince de Guéméné, et qu’il