Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/295

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de la grand’chambre sont nommés du conseil des affaires du dedans, XIII, 157.

MENILLE, gentilhomme servant du feu roi et ami de Brigault, est conduit à la Bastille, comme complice de la conspiration de Cellamare, XVII, 90.

MERCY, général, à la tête d’un corps de Hongrois, traverse le Rhin à Rhinfels ; paraît près de Brisach, VII, 307 ; est attaqué par le comte du Bourg et complètement défait ; se sauve avec peine à Basse, ayant perdu son carrosse et sa cassette, 368 ; envoie prier le comte du Bourg de lui renvoyer sur parole un officier lorrain, ce qui lui est galamment accordé, 369 ; on trouve dans sa cassette un mémoire du prince Eugène tendant à remettre la France hors d’état d’inquiéter jamais l’Europe et de sortir des limites auxquelles on voulait la rappeler, 371.

MÉRINVILLE (l’abbé de), petit neveu de Godet, évêque de Chartres, est choisi par lui pour être son coadjuteur ; voyant son oncle mourant, il le conjure de se décharger de ce fardeau ; Godet persiste dans son choix ; après sa mort le coadjuteur presse Mme de Maintenon de faire nommer un autre évêque ; il est sacré à 27 ans, malgré lui et conserve la même direction de Saint-Cyr qu’avait son oncle, VII, 404 ; son austérité ; ses vertus, 405.

MESGRIGNY, maréchal de camp, mandé à la cour pour rendre compte du siége de Namur, reçoit 6000 livres de pension et le cordon rouge, I, 281 ; est fait lieutenant général, 281 ; il déshonore sa vieillesse en se donnant aux ennemis qui lui conservent le gouvernement de la citadelle de Tournai, VII, 380.

MESMES (M. de), est nommé premier président du parlement par le crédit de M. du Maine, X, 53 ; sa généalogie ; sa famille, 54 ; son extérieur, 56 ; sa manière de vivre ; son goût pour la dépense ; comment il s’introduit auprès de M du Maine et s’y conduit, 57, sa connaissance du barreau ; ses qualités ; son caractère ; ses mœurs, 59 ; par quoi il se rend ridicule, 59 ; il ose proposer que le roi lui paye les intérêts d’un brevet de retenue de 500 000 livres, et l’obtient, XI, 42 ; aspire à la charge de chancelier, mais l’appui de M. du Maine lui manque ; pourquoi, 117 ; sa joie indiscrète lorsque M. du Maine et M. le comte de Toulouse sont reçus au parlement comme vrais princes du sang et habiles à succéder à la couronne ; il leur donne un grand dîner, 156 ; sa réponse favorable aux ducs d’Aumont et d’Antin sur l’affaire du bonnet, XII, 386 (voy. les art. Parlement et Maine (le duc du) ; renvoie à d’Antin, sans billet, le mémoire des ducs sur cette affaire, 387 ; paraît à plusieurs ducs tout différent de ce qu’il s’est montré d’abord sur cette affaire ; paye M. le duc d’Orléans de respects généraux à cet égard, 390 ; voit le roi, sort d’avec lui tout échauffé et fait une réponse fort sèche aux ducs, 390 ; assemble chez lui plusieurs membres du parlement, leur lit le mémoire que le roi lui a remis et le premier les excite contre, 392 ; tombe malade ou le fait ; s’absente pendant deux mois ; à son retour, reçoit la visite des ducs de Noailles et d’Antin ; effleure légèrement l’affaire du bonnet, 393 ; leur fait deux propositions nouvelles ; comment elles sont reçues, 393 et suiv. ; invité à un grand dîner chez d’Antin, il promet de s’y rendre, 399 ; s’excuse en suite d’y aller sous prétexte d’incommodité, 400 ; est mandé à Marly chez le roi ; plaintes et reproches qu’il en essuie ; sort du cabinet du roi tout enflammé ; pourquoi, 406 ; quel était son but en prolongeant l’affaire, 411 ; trompé dans son espérance, il fait au roi la plus atroce délation contre les ducs, 411 et suiv. ; il reçoit deux affronts journaliers, se plaint au roi, en particulier, du duc de Tresmes ; à quelle occasion, 413 ; le roi ne veut se mêler de rien, 414 ; le premier président obtient par le crédit de M. du Maine une pension de 20 000 livres, 434 ; obtient du régent qu’il lui fasse payer les 500 000 livres de son brevet de retenue, en conservant toutefois sa pension ; M. et Mme du Maine et lui se moquent de la facilité du régent, XIV, 195 ; informé des progrès de ce que trament M. et Mme du Maine en Bretagne et partout, il met tout son art à se conduire au parlement en conséquence, mais de manière à se rendre nécessaire au régent, à le rançonner et à le trahir, XV, 245 ; est mandé chez Mme du Maine, après le lit de justice qui a réduit les bâtards aux rangs de pairs et est accablé par elle de mépris et de duretés, XVII, 25, 26 ; son inquiétude lors de la détention de M. et de Mme du Maine ; il obtient une audience du régent ; lui fait mille protestations d’attachement et de fidélité ; reste confondu à la vue d’une lettre signée de lui que lui montre le prince, 405 et suiv. ;