Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/332

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homme de la manche, veut acheter de Nangis le régiment du roi ; son caractère ; pourquoi il ne peut l’avoir, XVII, 58 ; est nommé gouverneur de la Muette et capitaine du bois de Boulogne, 243 ; Nangis lui vend enfin son régiment du roi ; sa famille ; ses talents, son caractère, 304 et suiv. ; son élévation rapide ; il meurt des blessures qu’il a reçues à la bataille de Guastalla, 307 ; son mariage avec une fille de Beringhen, premier écuyer du roi, XIX, 403.

PHELYPEAUX, maréchal de camp, est nommé ambassadeur à Cologne, II, 49 ; puis à Turin, 329 ; suit M. de Savoie à l’armée ; se plaît à désespérer le maréchal de Villeroy ; s’aperçoit bientôt de la perfidie de M. de Savoie, III, 214 ; est arrêté et traité durement par ce prince ; sa conduite ferme et haute en vers lui, IV, 190 ; revient en France ; va saluer le roi et l’entretient longtemps, 287 ; fait le récit de sa prison ; son caractère ; ses mœurs privées, 287 ; celles de son frère évêque de Lodève, 288 ; Phélypeaux meurt à la Martinique, avec le titre de général des îles, XI, 24.

PHÉLYPEAUX, fils unique de Pontchartrain, trahit la confiance du duc de Saint-Simon, I, 250. Voy. Pontchartrain fils.

PHILIPPE III, roi d’Espagne, fatigué de l’orgueil des cardinaux qui prennent un fauteuil, devant lui, dans leurs audiences, ce prince prend une mesure singulière pour le leur ôter, XIX, 206.

PHILIPPE V, duc d’Anjou, roi d’Espagne, arrive à Fontarabie et se rend à Madrid, III, 72 ; envoie l’ordre à la reine d’Espagne de se retirer à Tolède ; est reconnu par les Hollandais, 74 ; son entrée à Madrid ; avec quelle joie et quelle pompe il y est reçu ; son extérieur ; comment il s’attache les cœurs, 86 ; changements qu’il fait après son arrivée, 118 ; il se laisse conduire par le duc d’Harcourt et par ceux qui ont eu la principale part au testament, 127 ; se livre plus particulièrement à Valouse et à Louville, 127 ; empêche l’exécution d’un arrêt rendu contre le duc de Monteléon par le conseil de Castille, 132 ; nomme le comte d’Estrées capitaine général de la mer, et M. de Bcauvilliers grand de première classe pour lui et les siens mâles et femelles, 155 ; son mariage avec la seconde fille de M. de Savoie est déclaré, 155 ; reçoit le collier de la Toison d’or des mains du duc de Monteléon ; nomme chevalier de cet ordre M. le duc de Berry et M. le duc d’Orléans, 191 ; est proclamé au Pérou et au Mexique ; se rend dans l’Aragon ; va attendre la reine sa femme à Barcelone ; confirme tous les priviléges de l’Aragon et de la Catalogne, 220 ; va au-devant de la reine à Figuères ; est marié par l’évêque diocésain ; souper scandaleux, 221 ; le roi obtient avec peine des états de Catalogne ce qu’il leur a demandé ; se prépare à passer en ltalie, 401 ; arrive à Naples ; comment il y est reçu, 402 ; traite avec toute sorte d’égards le cardinal de Médicis ; visite le légat a latere ; part pour Milan, 405 ; conspiration formée contre sa personne ; par qui elle est découverte ; comment elle est prévenue, 406 ; le roi lève un régiment de Napolitains auquel il confie la garde de sa personne ; lequel est bientôt cassé et dispersé, 407 ; s’arrête à Livourne où il voit le grand-duc et son épouse qui lui donnent toutes les marques possibles d’amitié et de distinction, 407 ; se rend à Alexandrie où M. de Savoie veut le saluer, 408 ; averti par Louville d’une usurpation ménagée par M. de Savoie, il ordonne d’ôter les deux fauteuils préparés dans l’appartement où il doit recevoir ce prince, 409 ; va à Crémone où il est salué par M. de Vendôme et par MM. de Mantoue et de Parme ; se rend en toute hâte à Santa Vittoria pour y assister à un combat, 429 ; son sang-froid à la bataille de Luzzara, 431 ; va à Milan ; donne à M. de Vendôme le collier de la Toison d’or ; s’embarque à Gênes pour la Provence, 434 ; à son retour à Madrid il fait un notable changement au cérémonial du conseil d’État, IV, 62 ; lève deux régiments des gardes sur le modèle de ceux de France, l’un d’Espagnols, l’autre de Wallons, 63 ; caractère de ce prince, fruit de l’éducation qui lui a été donnée à dessein, 171 ; force de son tempérament ; suites dangereuses qui en résultent, 172 ; gagné par la reine et par Mme des Ursins, il ne traite qu’avec elles des affaires de l’État, 177 ; nomme une nouvelle junte, 209 ; crée quatre compagnies de gardes du corps, 210 ; tutelle dans laquelle il est mis par la reine et par la princesse des Ursins, 259 ; se mêle peu ou point de la querelle qui s’élève entre la princesse des Ursins et l’abbé d’Estrées, 263 ; va se mettre à la tête de son armée en Portugal, 267, 268 ; envoie à Mme des Ursins disgraciée 1500 pistoles ; sur le crédit de l’abbé