Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/339

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ses lettres pressantes à M. de Saint-Simon pour l’engager à empêcher que son fils n’abandonne les affaires ; sa colère contre ce fils, 292 et suiv. ; il ose représenter au roi en plein conseil combien est convenable la résolution que le parlement a prise concernant la disette des blés, VII, 124 ; combat au conseil des finances la proposition d’accepter la vaisselle d’argent de ceux qui voudront l’offrir au roi, 224 ; son opinion est fortement appuyée par Desmarets, 225 ; il reçoit ordre du roi d’examiner les formes requises pour procéder à un jugement criminel contre M. le duc d’Orléans, 320 ; son embarras dans cette affaire ; comment M. de Saint-Simon l’en fait sortir, 320 ; il consulte le même sur la conduite qu’il a à tenir dans le cas de la disgrâce qui menace son fils, 325 ; se décide à suivre son avis, 327 ; il fait sentir au duc de Bouillon, par des raisons péremptoires, qu’il n’a aucun prétexte pour se soustraire à la qualité de sujet du roi, VIII, 395 ; outré de colère de la conduite du procureur général d’Aguesseau dans l’affaire de M. le duc de Bouillon, il lui reproche son infidélité et sa prévarication, 403 ; il s’ouvre à M. de Saint-Simon sur un moyen de terminer toutes les affaires concernant les prétentions au duché-pairie ; quel est ce moyen, IX, 188 ; obtient du roi un ordre pour suspendre les plaidoiries concernant le procès de d’Antin, 206, 207 ; discussion et débat entre lui et M. de Saint-Simon sur l’ancien projet de règlement pour la transmission des duchés-pairies, 208 et suiv. ; il travaille avec le roi sur ce projet amendé, 215 ; autre discussion fort vive avec M. de Saint-Simon concernant deux articles de l’ancien projet : le premier relatif à la représentation des six anciens pairs au sacre attribuée exclusivement à tous les princes du sang et à leur défaut aux princes légitimés pairs ; le deuxième à l’attribution donnée aux princes légitimés qui auraient plusieurs duchés-pairies de les partager entre leurs enfants mâles qui deviendraient ainsi ducs et pairs, 217 et suiv. ; sa position difficile après la mort de Monseigneur, 281 ; comment s’opère sa réconciliation avec M. le duc de Beauvilliers, lX, 410 et suiv. ; événement tragique arrivé en sa présence, XI, 41 ; il va cacher à l’institution de l’Oratoire la douleur que lui cause la mort de sa femme, 74 ; il offre au roi la démission de sa charge ; cette démission n’est acceptée qu’avec beaucoup de regret, 113 et suiv. ; il rend les sceaux et se retire à Paris, 114 ; raisons qui le portent à cette retraite, 115 ; obtient du régent que son fils ne sera point chassé du ministère, XIII, 149 ; sa reconnaissance envers M. de Saint-Simon pour ce qu’il a fait en faveur de son petit-fils, M. de Maurepas, 260 et suiv. ; reçoit la visite du roi ; comment se passe cette visite, XIII, 438.

PONTCHARTRAIN, fils du précédent, secrétaire d’État de la marine, en est le fléau ; son caractère ; sa jalousie de son père ; sa dureté pour sa femme et sa mère ; il dispute tous les honneurs au comte de Toulouse et cherche à l’abreuver de dégoûts pour le faire échouer dans ses entreprises, IV, 377 ; au retour de ce prince, prévoyant le danger de sa chute, il s’abaisse à des humiliations pour la prévenir, 379 ; doit son salut à sa femme ; mais perd la marine pour que le comte de Toulouse ne puisse plus retourner à la mer, 379 ; niche qu’il fait à l’abbé d’Estrées le jour qu’il est reçu chevalier de l’ordre, 398 ; raisons qui lui font accepter l’union que le duc d’Harcourt lui propose, 409 ; se raccommode avec le maréchal de Cœuvres par l’entremise du duc de Noailles ; dans quel but il fait ce raccommodement, V, 6 et suiv. ; comment il se moque du comte de Toulouse et du maréchal de Cœuvres tous deux partis pour Toulon dans l’espoir de monter une flotte, 55 ; éclat scandaleux entre lui et le ministre Chamillart ; à quelle occasion, VI, 98 ; quoique la raison soit de son côté, il est obligé de se taire, 99 ; résolution que l’état désespéré de sa femme lui fait prendre, 289 ; après sa mort il feint de vouloir quitter les affaires ; reste longtemps à Pontchartrain malgré les instances que son père et ses amis lui font pour revenir à Fontainebleau ; détails à ce sujet, 291 et suiv. ; sa mère parvient à le ramener, 295 ; la conduite qu’il y tient achève de le démasquer et de le faire mépriser, 296 ; vendu aux Bouillon, il fait rendre au cardinal réfugié chez les ennemis la prise d’un vaisseau chargé de meubles, d’argent et de papiers appartenant à ce cardinal, VIII, 403 ; sa position difficile après la mort de Monseigneur ; il est haï des jésuites et de la Dauphine, IX, 282 ; usage qu’il fait d’un projet d’édit portant création d’officiers gardes-côtes ; com-