Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/341

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auprès du roi pour lui faire adopter son projet, 13 ; est nommé par le testament du roi membre de la junte qui doit gouverner en attendant le successeur, 30 ; à l’entrée de Philippe V à Madrid il veut se jeter à ses pieds pour lui baiser la main ; le roi me le veut pas permettre ; il le relève et l’embrasse ; joie du cardinal, 86 ; se lie intimement avec le duc d’Harcourt ; fait exiler le grand inquisiteur ; pourquoi, 87 ; et le comte d’Oropesa ; sa présidence du conseil de Castille, 88 ; se décide à se porter aux dernières extrémités contre le duc de Monteléon, grand écuyer de la reine ; pourquoi, 128, 129 ; fait presser ce duc de marier sa fille avec Mortare dont il ne veut point pour gendre ; à la nouvelle que la fille du duc est mariée au marquis de Westerloo, il demande au roi la permission de le poursuivre, 130 ; fait rendre par le conseil de Castille un arrêt épouvantable contre le duc, 131 ; sur un ordre du roi il est forcé de jeter cet arrêt au feu ; son sang-froid en exécutant cet ordre, 132 ; il veut quitter la junte ; pourquoi ; accepte la charge de capitaine des gardes et se fait moquer de lui, IV, 173 ; se retire du conseil et des affaires, 179 ; continue de signaler son attachement pour Philippe V, 190 ; sa mort, ses ordres pour sa sépulture sont fidèlement exécutés, VII, 400.

PORTOCARRERO (l’abbé), et Monteléon fils, sont choisis pour porter le paquet de Cellamarre, ambassadeur d’Espagne à Paris, contenant ses moyens de conspiration contre le gouvernement de M. le duc d’Orléans, XVII, 73 ; ils arrivent à Paris munis des passe-ports du roi d’Espagne, 74 ; ils sont arrêtés à Poitiers, et leur paquet est enlevé et porté à l’abbé Dubois, 75.

PORT-ROYAL DES CHAMPS (les filles de), refusent constamment de signer le formulaire que le cardinal de Noailles leur présente, VII, 419 ; elles sont privées des sacrements, 420 ; puis séparées en deux monastères ; elles se pourvoient à Rome ; elles y sont écoutées et approuvées, 420 ; l’abbaye est investie par des gardes françaises et suisses, et les religieuses sont enlevées et envoyées en divers monastères, 421 ; la maison, l’église et tous les bâtiments sont rasés ; exhumations, 422.

PORTSMOUTH (la duchesse de), ancienne maîtresse de Charles II, obtient du régent une augmentation de pension ; sa vie retirée et pénitente à la campagne, XV, 344.

POULLETIER, riche financier, devient intendant des finances, par le crédit de Chamillart ; oppositions et remontrances inutiles du conseil ; emportement du chancelier contre cette nomination : le duc de Saint-Simon ferme la bouche à ce dernier par deux questions, VI, 176.

POZZOBUONO, italien, colonel dans les troupes d’Espagne, est dépêché par le roi et la reine pour apporter leurs remercîments au roi de France sur la princesse des Ursins, IV, 414.

PRACONTAL, après avoir fait passer l’Adige à ses troupes, est attaqué par les Impériaux, III, 185 ; marche au-devant des ennemis qui viennent au secours de Landau, IV, 200 ; est tué au combat qui se livre devant cette place, 201.

PRADES (la comtesse de), fille du maréchal de Villeroy, meurt à Lisbonne ; extraction de la famille de Prades, X, 424.

PRAS, ministre piémontais à Vienne, parle d’un projet d’enlever le roi de France des mains du régent ; dit à l’envoyé de France à Vienne que le roi de Sicile a des liaisons très-intimes avec le cardinal Albéroni ; lui montre une lettre horrible contre le régent qu’il suppose écrite de Paris, XVI, 5.

PRASLIN (M. de), demande et obtient par Barbezieux la charge de mestre de camp du Royal-Roussillon, I, 104.

PRASLIN, brigadier de cavalerie, se distingue dans une attaque contre les Hollandais, I, 279 ; rompt le pont du Pô et empêche les ennemis de se rendre maîtres de Crémone, III, 374 ; est fait lieutenant général, 378 ; jalousie qu’excite cette nomination, 381 ; il reçoit une blessure mortelle au combat de Cassano ; meurt trois on quatre mois après dans des sentiments de vrai chrétien, V, 43.

PREMIER MINISTRE, danger pour un en royaume d’avoir un premier ministre, XVI, 270 ; les premiers ministres inconnus dans les cours de Turin, de Londres et de Vienne ; quelles personnes ces puissances emploient dans les conseils, 275 et suiv. ; preuves historiques du danger d’avoir un premier ministre, XIX, 376 et suiv. ; ce qu’est un premier ministre, 382 et suiv. ; quel est le prince qui fait un premier ministre, 385.

PRÉSÉANCE (procès de), intenté par M. de Luxembourg contre seize ducs et pairs, ses anciens ; détails à ce sujet, I,