Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/343

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

renards, III, 60 ; projette de marier sa fille, Mlle d’Enghien, à M. de Mantoue ; explique au roi ses vues, et en obtient la permission de les suivre, IV, 334 ; ne pouvant les faire réussir, il se joint contre la maison de Lorraine à ceux qui favorisent la poursuite de M. de Mantoue pour la duchesse de Lesdiguières, 336 ; va des premiers rendre visite à la princesse des Ursins, 412 ; obtient Charleville, auquel M. de Lorraine prétendait, VI, 300, 301 ; sa mort ; son extérieur ; son esprit, VII, 138 ; son savoir : son goût exquis ; ses qualités ; ses défauts, 139 ; par quelles voies il étend Chantilly et ses autres terres ; comment il était chez le roi avec M. et Mme du Maine ; avec Mme la duchesse, 140 ; comment il esquive une alliance avec M. de Vendôme ; sa conduite avec M. le prince de Conti et avec M. le Duc, 141 ; sa jalousie ; sa brutalité pour Mme la Princesse, 142 ; ses prêts et ses emprunts aux gens du parlement ; pourquoi, 143 ; son genre de vie ; ses dépenses pour Chantilly ; ses amusements ; ses galanteries pour les dames, 143 ; son commerce avec la marquise de Richelieu ; comment et pourquoi il rompt avec elle, 144 ; son inaptitude pour l’art de la guerre ; dérangement de son esprit pendant les vingt dernières années de sa vie, 144 ; sa maladie ; singularités qu’on remarque en lui, 145 : le P. Latour, de l’Oratoire, devient son confesseur secret, ensuite public, 147 ; il refuse de voir avant de mourir le P. Lucas, jésuite, son confesseur en titre, 148 ; détails curieux sur ses derniers moments, 148 ; il est peu regretté, 149 ; les visites de deuil chez M. le Duc ressemblent à une mascarade ; pourquoi, 152 ; cérémonie des funérailles, 152 et suiv. ; usurpations nouvelles dans cette circonstance, 153 : le cœur du prince est transporté aux jésuites de la rue Saint-Antoine, 155 ; le corps est porté à Valery, terre et sépulture des derniers princes de Condé, 156 ; service à Notre-Dame, 156 ; testament et succession de M. le Prince ; comment son grand-père et son père avaient augmenté leur patrimoine, 157 ; comment son petit-fils l’augmenta encore, 158.

PRINCESSE (Mme la), sur la confidence que lui fait Mlle de Conti du projet de marier M. le prince de Conti avec une des filles du duc d’Orléans, elle pense à faire un double mariage entre ses petits-enſants, caractère de Mme la Princesse, X, 413 ; elle va trouver le roi ; lui fait part de son projet que le roi adopte sur-le-champ, 415 : elle voit plusieurs fois le roi tête à tête pour rompre les difficultés que Mme la duchesse sa fille oppose au mariage et pour en presser la conclusion, 417 ; M. du Maine se sert de Mme la Princesse pour finir l’affaire du bonnet ; elle va prier le roi de ne rien innover à cet égard, XI, 424 ; met fin à l’apparente brouillerie entre M. et Mme du Maine, XVII, 373 ; elle meurt à 75 ans, XIX, 435 ; elle était petite-fille de l’électeur palatin qui perdit ses États et mourut proscrit en Hollande, et fille de Anne de Gonzague dite de Clèves, 435 ; son portrait physique et moral ; elle bâtit somptueusement le Petit-Luxembourg, 436 ; est enterrée aux Carmélites de la rue Saint-Jacques, 436.

PRIOLO, noble vénitien, s’attache au duc de Longueville ; fait une histoire latine de la minorité de Louis XIV ; gagne toute la confiance du parti qu’il a embrassé ; son exactitude comme historien ; fait merveilleux qu’il rapporte de Louis XIII mourant, I, 67.

PRIOR, fait part au roi dans une audience particulière de l’avénement de l’électeur d’Hanovre à la couronne d’Angleterre, XI, 225 ; il meurt en disgrâce et dans l’obscurité ; pourquoi ; son caractère, XVIII, 209.

PRISON DE FRANÇOIS Ier au palais de Madrid ; description de ce lieu, XIX, 206 et suiv.

PROBLÈME (livre intitulé), sans nom d’auteur ; M. l’archevêque de Paris contre lequel il est dirigé en accuse les jésuites : protestations de ceux-ci qu’ils n’y sont pour rien, II, 248. Voy. Boileau (docteur).

PROCESSION de la châsse de sainte Geneviève, citée, VII, 220 ; détails à ce sujet, 460.

PROTECTEUR DES COURONNES, origine de cette dénomination, VIII, 107 ; fonctions d’un protecteur, 107.

PROUSTIÉRE (l’abbé), cousin germain de Chamillart, supplée pour le ménage et les affaires domestiques à l’incapacité de Mme Chamillart ; son caractère, II, 313.

PROVANE, ambassadeur de Sicile à Paris, voit souvent le régent, hasarde de lui faire des questions sur la négociation qui se fait entre les cours de France, d’Angleterre et de Vienne ; réponse que lui fait le régent, XV, 204 ; il se plaint,