Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/352

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gràces, 385 ; ce qu’il devait au cardinal de Noailles, 386 ; il se laisse gagner par le maréchal de Tallard et par son frère le prince de Rohan, 388 et suiv. ; il est nommé grand aumônier de France, 391 ; obtient l’abbaye de Saint-Waast d’Arras, XIII, 183 ; fait des protestations au sujet de la bénédiction de la chapelle des Tuileries faite par le cardinal Noailles, 417 ; il sacre l’abbé Dubois, XVII, 431 ; avances qu’il fait faire à M. de Saint-Simon ; dans quelle vue, XIX, 112 et suiv. ; pourquoi elles cessent tout à coup, 113 ; il porte le soin de sa beauté jusqu’à se baigner souvent dans du lait pour se rendre la peau plus douce et plus belle, 118 ; comment lui et toute sa famille reçoivent la déclaration qui nomme le cardinal Dubois premier ministre ; leur extrême fausseté, 392.

ROHAN (Mlles de), filles de René II de Rohan et sœurs de Henri de Rohan duc et pair en 1603, obtiennent de Henri IV, par le crédit de Sully, un tabouret de grâce qui ne doit point passer au delà de ces deux filles, lI, 146.

ROHAN (la duchesse de), prétend le rang sur la duchesse d’Halluyn, aux fiançailles et mariage de Gaston, frère de Louis XIII ; ces deux dames se poussent, s’égratignent ; la querelle est décidée contre Mme de Rohan, II, 147 ; explication à ce sujet, 147.

ROHAN (Mlle de), fille unique du duc Henri de Rohan, se marie malgré sa mère à Henri Chabot, seigneur de Saint-Aulaye, V, 274 ; par le crédit de ses protecteurs, elle obtient des lettres patentes d’érection nouvelle du duché-pairie de Rohan pour son mari et les enfants màles qui naîtront de son mariage ; le nouveau duc de Rohan est reçu au parlement en qualité de duc et pair, 275 ; enfants nés de son mariage, 276. Voy. Rohan-Chabot.

ROHAN-CHABOT (le duc de), petit-fils par les femmes du duc Henri de Rohan ; dans le procès de M. de Luxembourg contre seize pairs de France, il s’engage, à la sollicitation des opposants, à intenter un procès à l’avocat général, fils du premier président, afin que celui-ci soit récusé dans leur affaire ; le premier président, à force de soumissions, le fait désister de cet engagement ; le duc, malgré les représentations des opposants, et contre son honneur propre, persiste dans sa défection et se retire à Moret, I, 181, 182 ; va se plaindre au roi du traitement fait à Mme de Rohan par la princesse d’Harcourt, II, 243 ; sa mésintelligence avec Mme de Soubise sa sœur ; quelles en sont les causes, V, 276 ; sa conduite maladroite dans le procès que lui intente le prince de Guéméné, 278 et suiv. ; il se fàche contre sa sœur Mme de Soubise de l’apparence de neutralité qu’elle garde quelque temps dans ce procès, 282 ; l’affaire est évoquée au conseil du roi, 282 ; éclat que font dans le public les mémoires des parties, 283 ; le duc de Rohan apprend de la bouche de Monseigneur le duc de Bourgogne qu’il a gagné son procès, 290 ; félicitations universelles qu’il en reçoit ; il remercie le roi, 291 ; veut obliger le prince de Guéméné à lui prêter foi et hommage, 292 ; sur les instances du roi, il consent que l’hommage soit rendu et reçu cette fois seulement par procureurs, 293 : il offre à son fils le prince de Léon d’assurer 5000 livres de pension à la comédienne Florence et d’avoir soin de ses enfants, s’il veut la quitter, VI, 152 ; a de longues audiences du roi au sujet de cette liaison, 153 ; il prend d’abord parti contre d’Antin dans l’affaire de son duché-pairie, puis reste spectateur, IX, 62.

ROMAINVILLE, est nommé inspecteur de la cavalerie ; son mérite, I, 224.

ROME. Adresse hardie de Rome sur ses bulles, X, 370 et suiv. ; sa politique habile à propos du cardinalat, XVII, 438 ; comment elle sait s’avantager de tout, 456 ; pour les dispenses il n’y est question que du plus ou du moins d’argent, XX, 24.

RONGÈRE (La), voy. La Rongère.

RONQUILLO (don Fr.), gouverneur du conseil de Castille, est nommé membre du conseil du cabinet, VII, 334, est exilé, XI, 82.

ROOKE, amiral, est battu et mis en fuite à Malaga par la flotte commandée par le comte de Toulouse, IV, 329.

ROQUE (La), voy. La Roque.

ROQUELAURE (le duc de), plaisant de profession, ami de M. de Vendôme, l’abandonne pour suivre le parti de M. de Luxembourg, I, 239 ; aventure qui lui arrive avec M. de Vendôme de qui il est fort maltraité, 240 ; il se laisse raccommoder par Mme d’Armagnac et se trouve partout avec lui à l’étonnement de tout le monde, 241 ; chargé de garder les lignes de Lawe et Heylesem, il vient trop tard pour les défendre ; est en vain protégé par le maréchal de Villeroy ; toute