Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/397

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mission du roi, 358 ; l’emmène avec lui ; persuade aisément à Mme de Maintenon qu’il peut être utile de voir en chemin la princesse des Ursins ; obtient du roi la permission de la voir, 359 ; la voit à Toulouse ; en arrivant à Madrid est fait grand d’Espagne de première classe, 360 ; gagne la confiance de Mme des Ursins et par elle celle du roi et de la reine d’Espagne ; se hâte d’aller sur la frontière, 404 ; reçoit du roi et de la reine d’Espagne toutes sortes de pouvoirs et de distinctions militaires, 415 ; mande à son gendre Maulevrier de venir le joindre à Gibraltar ; pourquoi, V, 12 ; mauvais état des affaires devant cette place, 13 ; le maréchal dépêche au roi un courrier pour lui annoncer que le siége est levé, 14 ; marie son fils à la fille aînée de Bouchu, conseiller d’État, 78 ; est assiégé dans sa maison, à Saragosse ; pourquoi ; quitte promptement cette ville, 100 ; comment il trompe le roi de France et le roi d’Espagne et obtient la grandesse pour son fils, 142 et suiv. ; commande, sous le roi d’Espagne, devant Barcelone, tout ce qui regarde la terre, 167 ; persuade au roi de faire entrer dans les délibérations qu’on va prendre sur la levée du siége et sur la retraite, le duc de Noailles, 185 ; obtient la permission de revenir en France, 188 ; est nommé pour aller commander en Italie ; part avec une patente de commandant en chef dans la province du Dauphiné, 348 ; il perd son procès avec le parlement de Grenoble, 348 ; se rend en Provence ; comment il travaille à fortifier Toulon, VI, 94 ; attaque les retranchements des ennemis et les emporte en un quart d’heure, 96 ; suit M. de Savoie dans sa retraite ; occupe Nice de nouveau, 97 ; Sa correspondance avec le ministre Pontchartrain étonne par la singularité du style, 101 ; il revient à la cour où il est médiocrement accueilli, 102 ; son ingratitude envers Catinat à qui il devait sa fortune, 127 et suiv. ; obtient sur sa charge un brevet de retenue de 200 000 livres, 155 ; il remet à Torcy un mémoire de M. de Vaudemont sur la ligue de l’Italie ; ce mémoire est lu au conseil et applaudi ; il détermine le roi, 372 ; Tessé est déclaré plénipotentiaire du roi à Rome et par toute l’Italie ; il part avec Monteléon, 373 ; il fait tout ce qu’il peut pour empêcher le marquis de Prié, plénipotentiaire de l’empereur, d’être admis à Rome, VII, 42 ; fait le malade et s’enferme chez lui, avant l’arrivée de Prié ; écrit trois lettres au pape qu’il envoie à la cour et à Paris, 43 ; ne pouvant plus tenir à Rome, il revient en France, 180 ; trouve le moment favorable pour se venger des complaisances qu’il a eues pour Chamillart et son gendre ; en profite ; rapporte à Mme de Maintenon, puis au roi, le propos du nonce Cusani, concernant la femme du ministre ; effet terrible qu’il produit, 242 ; obtient la charge de général des galères avec le brevet de retenue de M. de Vendôme et les appointements échus depuis sa mort, 329 ; est nommé membre du conseil de marine, XIII, 153 ; est choisi par le régent pour accompagner le czar qui vient à Paris, XIV, 424 ; il reçoit ce prince à Beaumont et l’amène le même jour à Paris, 425 ; obtient de se retirer du conseil de marine, mais en garde les appointements, XV, 40 ; comment il obtient la grandesse d’Espagne, XVIII, 465 ; est fait premier écuyer de la future reine, XX, 85.

TESSÉ (le chevalier de), apporte à la cour la nouvelle de la capitulation de Suse, IV, 287 ; et celle de la prise de Mont-Joui, V, 167 ; apporte à la cour, de la part de son père, la nouvelle de la re traite de M. de Savoie de la Provence ; est fait maréchal de camp, VI, 98. TESTU (l’abbé), homme fort singulier, meurt à plus de 80 ans ; sa liaison avec Mmes de Montespan et de Maintenon ; son caractère ; il fut un des premiers qui firent connaître ce qu’on appelle des vapeurs ; ami serviable, ennemi dangereux ; fort considéré et recherché, V, 193, 194.

THÉSUT (l’abbé de), au nom et comme procureur de Madame, proteste à Rome contre une sentence arbitrale rendue par le pape contre cette princesse, en faveur de l’électeur palatin, IV, 52 ; il meurt subitement ; son caractère ; son honnêteté ; sa place de secrétaire des commandements de M. le duc d’Orléans est donnée à l’abbé Thésut son frère, en dépit de l’abbé Dubois qui la désirait, V 1, 180 ; il fait nommer à l’archevêché d’Embrun son ancien ami Hennin-Lié tard, évêque d’Alais ; réponse que lui fait le régent au sujet de la nomination de l’abbé d’Auvergne à l’archevêché de Tours, XVII, 292. THÉSUT, secrétaire des commandements de M. le duc d’Orléans, frère du précédent, est nommé abbé de Saint Martin de Pontoise, XIII, 328.