Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/407

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propose dans l’assemblée des suffragants de Cambrai de condamner tous les ouvrages que l’archevêque a faits pour soutenir son livre des Maximes des saints ; réponse de l’archevêque ; violents raisonnements de Valbelle qui s’attire l’indignation du public et la froideur même de la cour, II, 267.

VALDEGANAS (le marquis de) est fait capitaine général, IX, 430.

VALDERIES DE LESCURE, évêque de Luçon ; son mandement, IX, 90. Voy. Unigenitus.

VALENTINOIS (le duc de), fils de Matignon ; ses lettres d’érection sont expédiées au parlement, XIII, 259 ; elles sont enregistrées et le duc reçu plus tard, XIV, 40 ; il est enfin reçu ; les princes du sang, d’après l’avis du régent, n’assistent point à cette réception, 147.

VALENTINOIS (Mme de), belle-fille de M. de Monaco, joue à la cour un rôle brillant ; son mari, las de ses hauteurs et de ses mépris, l’emmène à Monaco ; au bout de deux ans elle obtient de revenir à la cour où elle calomnie son beau-père, I, 414 ; M. de Valentinois redemande sa femme ; elle est forcée de rentrer sous l’autorité de son mari, 415.

VALERO (le marquis de), de retour du Mexique, est fait grand d’Espagne et nommé sommelier du corps ; son caractère franchement espagnol, XII, 41 ; il est fait président du conseil des Indes et prend le titre de duc d’Arion, XIX, 31. Voy. Arion (le duc).

VALERO y Losa (don Francisco), archevêque de Tolède, meurt en 1720 ; pourquoi de simple curé d’une petite bourgade il devint évêque de Badajoz, puis archevêque de Tolède ; sa modestie ; son désintéressement, XVII, 473.

VALINCOUR, secrétaire général de la marine, est mommé, par le crédit de Mme de Maintenon, pour travailler à l’histoire du roi à la place de Racine ; ses connaissances ; sa vertu ; sa modestie, H, 273 ; est mandé chez M. de Saint-Simon ; pourquoi ; s’acquitte fidèlement auprès du comte de Toulouse de la commission dont il est chargé ; en rend compte à M. de Saint-Simon ; lui fait connaître les dispositions du comte de Toulouse, XVII, 23.

VALLEJO (don Joseph), défait la garde de tous les bestiaux amassés sur le chemin de Tortose à Tarragone, bat les miquelets et amène au duc d’Orléans 1000 bœufs et 6000 moutons, VI, 303.

VALLIÈRE (La), voy. LA VALLIÈRE.

VALOIS (le P.), jésuite, confesseur des enfants de France, meurt d’une longue maladie de poitrine ; son caractère doux ; il est fort regretté, II, 425.

VALOIS (Mlle), fille de M. le duc d’Orléans, est fiancée au duc de Modène, XVII, 410 ; présent qu’elle reçoit du roi ; est mariée le lendemain à la chapelle du roi ; est attaquée de la rougeole ; part pour Modène ; prolonge tant qu’elle peut le voyage ; reçoit divers ordres du régent à ce sujet ; s’embarque à Antibes, 411.

VALORI, conduit les travaux du siége du Quesnoy ; est fait gouverneur de cette place après qu’elle a été prise, X, 263.

VALOUSE, est nommé écuyer du duc d’Anjou déclaré roi d’Espagne, III, 48 ; devient par la suite premier écuyer du roi et chevalier de la Toison d’or, IV, 180 ; est envoyé par Philippe V au roi, après la victoire d’Almanza, pour le remercier de ses secours et de l’envoi du duc de Berwick, V, 406 ; est fait premier écuyer du roi, XII, 40 ; comment il se soutient en Espagne ; il obtient la Toison d’or, XVIII, 238 ; sa fortune ; son caractère, XIX, 19 ; son désintéressement ; sa mort, 20.

VALSEMÉ, maréchal de camp, est fait prisonnier à la bataille d’Hochstedt, IV, 308 ; meurt pauvre et estimé, VI, 146.

VANDER (le baron de), impliqué dans l’affaire du baron Goertz, est condamné à une prison perpétuelle, XVII, 124.

VANOLLES (M. de), fils du riche banquier hollandais Van Holl, est fait maître des requêtes par le crédit des Rohan ; histoire de son père, XI, 256.

VARDES (M. de), se bat en duel avec le duc Claude de Saint-Simon ; à quelle occasion ; détails à ce sujet ; il est désarmé, I, 80 ; est conduit à la Bastille par ordre de la reine ; se raccommode avec le duc, 81 ; note sur ses aventures avec Mme la Comtesse, X, 455.

VARENNES et RICOUARD, l’un capitaine général, l’autre intendant à la Martinique, sont renvoyés en France par les habitants à cause de leur tyrannie et de leurs pillages ; détails curieux à ce sujet, XV, 26.