Cependant l’habitation qu’occupoient ces religieuses, prise d’abord plutôt par nécessité que par choix, étoit incommode et trop resserrée ; leurs bienfaitrices achetèrent presque aussitôt un grand terrain dans la rue Cassette, et y firent construire un monastère, qui fut béni en 1659, et où elles furent transférées dans la même année.
Cet institut, dont la mère Catherine de Bar[1] avoit dressé elle-même les constitutions, fut approuvé, en 1668, par le cardinal de Vendôme, alors légat en France, et confirmé depuis, en 1676 et 1705, par Innocent XI et Clément XI[2].
CURIOSITÉS.
TABLEAUX ET SCULPTURES.
Dans l’église, qui étoit petite, mais très propre, des peintures de plafond et deux tableaux représentant saint Benoît et sainte Scolastique ; par Nicolas Montaignes.
Deux statues d’anges soutenant le tabernacle ; par Lespingola.
1 La plupart des historiens donnent à la mer[**typo : mère ? ] Catherine de Bar le nom de Mectilde du Saint-Sacrement ; cependant il est certain qu’elle ne le prenoit point dans les actes ; et celui de Catherine de Bar du Saint-Sacrement est le seul que l’on trouve dans la requête présentée à l’abbé de Saint-Germain et dans les lettres-patentes.
2 Le couvent de ces religieuses est maintenant une habitation particulière.