LETTRES INÉDITES
DE
L’ABBÉ DE CHAULIEU,
PRÉCÉDÉES D’UNE NOTICE
PAR M. LE MARQUIS DE BÉRENGER.
(1850.)
Voici quelques Lettres nouvelles du poëte Chaulieu qu’on vient de publier : elles n’ajouteront pas beaucoup à sa réputation et ne répondent pas tout à fait à l’idée que son renom d’amabilité réveille. Ce n’est pas que je me repente de les avoir lues ; les gens du métier trouvent encore à profiter et à glaner là même où le public plus pressé a moins de quoi se satisfaire. Je remercie donc pour mon compte l’éditeur de ces Lettres du cadeau qu’il nous a fait, tout en me permettant de regretter qu’il n’ait pas entouré cette publication de quelques légers soins de détail qui auraient pu la rendre et plus exacte et plus complète. Après tout, nous remettre en présence de l’abbé de Chaulieu, c’est par cela seul nous procurer une heureuse et agréable rencontre.
Nous sommes déjà si loin de ces temps, que, pour bien juger d’un homme, d’un auteur qui y a vécu, il ne suffit pas toujours de lire ses productions, il faut en-