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Page:Sainte-Beuve - Le Clou d’or, 1881.djvu/21

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est de lui résister toujours. Combien de fois l’amour commence-t-il plus sérieux chez la femme en ce moment où le désir satisfait s’éteint chez l’homme ?

— Mais je parle d’un véritable amour mutuel, ajoutai-je ; et j’ai mes preuves à l’appui de mon dire, une triste histoire, très monotone, et pourtant qui a pour moi un intérêt secret, parce qu’elle est vraie, parce qu’elle porte sa morale avec elle.

— Allons, contez-la-moi, dit la marquise (car aussi bien je crois que je suis un peu de votre avis, en ma qualité de femme du xviiie siècle).

Et je commençai. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(Ici, le canevas n’est plus qu’ébauché pour ne reprendre RÉELLEMENT qu’aux lettres, mais il a son intérêt.)

Décidément, faire que le récit soit dans