Page:Sainte-Beuve - Le Clou d’or, 1881.djvu/51

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peut et qu’on s’en croit la force, il faut rompre, délier, taire, ensevelir. Ainsi seulement il peut rester place avec le temps à quelque chose encore de tristement affectueux.

J’ai hâte de rendre ce que j’ai reçu de lettres, et je les renverrai dès que j’en verrai le moyen. Quant aux miennes, je désire expressément qu’elles soient détruites, brûlées, en un mot qu’elles ne subsistent plus. Celle-ci est la dernière que je voudrais avoir à adresser. Je demande pardon de ne rien ajouter. Quelles paroles rendraient ce qui convient ? Il n’y a que le respect, la tristesse et le silence.