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une fois tout ce que je sens, je dirais que tout cela est misérable ; car, à ce moment et depuis bien du temps, je le sens ainsi. — Mais il arrivera sans doute qu’encore une fois je renfoncerai ma pensée, mes sentiments, et que vous, vous maintiendrez votre empire, heureuse d’atteindre à vos fins, même sans avoir donné dans votre vie la moindre minute de bonheur à celui qui vous aura aimée.

Ici s’arrête le manuscrit de Sainte-Beuve. Nous pensons que c’en est assez pour bien connaître un caractère de plus, la timorée, acquis à la physiologie féminine.

FIN DU CLOU D’OR