Page:Sainte-Beuve - Lettres à la princesse.djvu/122

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
115
À LA PRINCESSE

sur cette coquine de comtesse de Verrue[1], est donc jolie, n’est-ce pas ?

Daignez agréer, Princesse, l’expression de mon respectueux attachement.



LXXXIX


Ce 12 octobre, mercredi.
Princesse,

Je suis un peu pris du froid et souffrant, et je ne pourrai m’accorder mon plaisir du mercredi ; je le regrette d’autant plus qu’il me semble que j’avais toute sorte de choses que j’aurais aimé à vous dire.

Une, tout à fait incidente : c’est qu’ayant dîné lundi avec M. Renan, il m’a dit qu’avant de partir, le 24 de ce mois, je pense, pour un voyage en Syrie et dans le Levant, il désirait bien avoir l’honneur de vous porter son hommage : je lui ai dit que je vous croyais encore à Saint-Gratien pour le reste du mois, que je

  1. Nouveaux Lundis, tome VIII, page 457.