Page:Sainte-Beuve - Lettres à la princesse.djvu/154

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
147
À LA PRINCESSE

Je vais, dès ce matin, me présenter chez M. Rouher. — Ce soir, j’aurai l’honneur de vous saluer dans la soirée au Théâtre-Français[1].

Je baise vos mains, Princesse, et suis tout à vous de respect et d’attachement.



CVIII


Ce lundi matin 29.
Princesse,

M. Giraud m’a, bien promis d’être de retour pour mercredi : il ne fait cette fois qu’une petite inspection, il sera des vôtres. — C’est lui qui, avant-hier, m’a fait lire le premier, en venant me voir à dix heures du matin, le Moniteur[2] que je n’avais pas encore reçu. J’ai été affligé, votre mot est juste, Princesse ; la lettre en elle-même est excessive ; l’insertion au Moniteur

  1. On donnait, pour la première fois, le Supplice d’une femme (29 avril 1865).
  2. Le Moniteur universel du 27 mai 1865, où l’empereur inflige un blâme à son cousin le prince Napoléon pour le discours prononcé en Corse à l’inauguration de la statue de Napoléon Ier.