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À LA PRINCESSE


CXVII


Ce 5 août.
Princesse,

Voici la note que je reçois à l’instant de la mère de Taine.

Vous êtes une providence à tous ; vous parlez et vous agissez.

La circulaire de M. de la Valette est bien. — Mais pourquoi s’en va-t-il à la veille du 15 août ? Il évitera ainsi bien des sollicitations, bien des ennuis ; mais est-ce que les ministres ne sont pas faits pour écouter tout le monde, pour être ennuyés ? — on en prend trop à son aise. Le maître est trop débonnaire à l’intérieur.

Je suis à en finir avec le Louis XV et le Noailles[1] : quel triste siècle en politique que ce siècle-là !

Je vous offre, Princesse, l’hommage de mon tendre et respectueux attachement.

  1. Voir l’article des Nouveaux Lundis, t. X, sur la Correspondance de Louis XV et du maréchal de Noailles (31 juillet 1865).