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LETTRES

Je pense, en effet, que l’empereur a fait à peu près ce qu’il voulait, ni plus, ni moins, et que M. de Moustier a parlé simplement dans cette ligne[1]. La simplicité abrégerait, en effet, bien des choses.

Je crains bien que ce maréchal, à force d’hésiter, n’ose signer. Ils se croient donc tous immaculés dans ce ministère ! Qu’un peu de bien a de peine à se faire !

Vous recevrez, Princesse, une lettre de remercîments de la pauvre malade Mme C…, qui, grâce à vous, a obtenu pour sa fille classe et Chapelle.

Il m’en coûte de ne pouvoir plus envisager la vie du côté qui sourit. Je m’y sentirais encore disposé.

Je suis à vous, Princesse, avec un tendre et inviolable attachement.

  1. Le Moniteur de la veille avait publié la convention postale entre la France et la Bavière, relative à l’affranchissement jusqu’à destination des papiers de commerce ou d’affaires, ouvrages manuscrits ou épreuves d’imprimerie, portant des corrections typographiques.