Page:Sainte-Beuve - Nouveaux Lundis, tome 8, 1885.djvu/474

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Lundi 18 septembre 1804. CATINAT. (buitb bt fin.) I. FIN DE LA GUERRB DU PIÉMONT. — LENTEURS. — l’hOMME EXJPLIQUÉ PAB TESSÉ. « Dans cette guerre je ne puis avoir que des joies bien courtes », écrivait Catinat à son frère trois semaines après La Marsaille. La victoire en effet, si complète qu’elle fût, n’eut au point de vue stratégique aucun grand résultat ; on ne put ni rien entreprendre sur Turin, ni faire le siège de Goni, malgré le désir et Tordre exprès de Louis XIV, ni même prendre ses quartiers d’hiver dans le Piémont. Il ne semble pas qu’on doive en faire aucun reproche à Catinat : il exposa et fit goûter toutes ses raisons à Chamlay, qui vint sur les lieux pour en juger par lui-même. 11 paraît bien que le manque de munitions, de vivres, de mulets.

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