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Lundi 23 décembre 1861.
LES CONTES DE PERRAULT
DESSINS DE GUSTAVE DORÉ
préface
PAR P.-J. STAHL[1]


« Il ne faut pas défendre les feux de la Saint-Jean, et il ne faut pas ôter leur joie aux enfants »
Gœthe


Je ne sais comment cela se fait, mais je ne vois autour de moi, depuis quelques jours, que Contes de Parrault ; j’en ai sous les yeux de toutes les formes et de toutes les dimensions ; il en sort de terre à cette époque de l’année. J’en ai la de fort joliment illustrés, de la librairie Janet[2] avec Notice du bibliophile Jacob, avec Dissertation du baron Walckenaër ; j’en ai également, qui ont, ma foi ! fort bon air, de la librairie Garnier[3] ;

  1. Un volume in-folio, chez Hetzel, éditeur, rue Jacob, 18 ; et à la librairie de Firmin Didot, rue Jacob, 56.
  2. Rue Honoré-Chevalier, 3.
  3. Rue des Saints-Pères, 6, et Palais-Royal. — J’indique ces différentes éditions parce qu’il en faut à l’usage même des petites et des moyennes bourses.