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NOUVEAUX LUNDIS a

Lundi 16 septembre 1867‘

MÉMOIRES

DU {IOMTE BEUGNOT").

Ces Mémoires sont trop spirituels pour qu’on ne tienne pas à en dire son mot après tant d’autres "critiques qui en ont bien parlé. Leur destinée a été assez singulière : le fils de l’auteur, le comte Arthur Beugnot, homme d’es, prit lui-même et qui avait le culte de la mémoire de son père, mais qui savait les précautions qu’il faut prendre quand on a plein la main de révélations contemporaines, en avait publié, essayé çà et là dans des revues quelques fragments et des’chapitres détachés. Sous cette forme, je dois le dire, ils avaient été assez peu remarqués et n’avaient que médiocrement réussi. Qu’y manquait-il ? Je ne sais : peut-être simplement le vin n’était-il pas depuis assez longtemps (1) Deux vpl. in78°, Dentu, Palais-Royal’ ’ ’ x1. ‘i