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Mardi 9 mars 1869.

ESSAI SUR TALLEYRAND

PAR SIR HENRY LYTTON BULWEB

ancien ambassadeur

‘huduit de l’anglais par M. GEORGES PERROT (1) ;

(surrx m‘ nm.)

Les lettres qu’écrive it M. de Talleyrand n’étaient pas toujours aussi courtes et aussi concises que celles que (1) La lettre de M. de Talleyrand, écrite de Londres vers le moment de la mort de Casimir Perier, qu’on a pu lire dans le précédent article, a été supposée par moi adressée à Mm’de Dino, sa nièce : mais l’autographe que j’ai eu sous les yeux ne porte en effet aucune suscription, et ce n’est que par induction et conjecture que j’ai cru pouvoir indiquer la destinataire. On me l’ait des objections : Mm de Dino, à cette date, métait-‘ellepas à Londres ? N’est-ce point plutôt à une autre amie particulière, à une correspondante habituellement résidante à Paris (telle que la princesse de Vaudemont, par exemple), que la lettre était adressée ? Je ne suis pas en mesure de discuter ce point ; pour cela les termes de comparaison me manquent ; le doute d’ailleurs n’offre ici aucun inconvénient, cette lettre isolée n’ayant dïutérét que comme échantillon et comme exemple de la manière familière et simple avec laquelle M. de Talleyrand traitait la politique dans l’intimité. 0’