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Page:Sainte-Beuve - Nouveaux lundis, tome 12.djvu/274

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CAMILLE JOIRDAN’

ET

MADAME DE STAEL (1) - -a

La vie de MM de Staël a bien des branches ; sa correspondance, si on l’avait au complet, en donnerait naturellement les divisions. On aurait une suite de chapitres EMW’de Staël et Benjamin Constant ; Mm de Staël et Matthieu de Montmorency ; - Mme de Staël et Guillaume Schlegel ; - Mm’de Staël et M. de Bamnze, etc., ‘etc. Malheureusement nombre de ces séries ont été détruites. Une bienveillance toute particulière, une confiance dont je me sens honoré (2) me remet entre les mains une suite de lettres de cette femme illustre qui ont échappé au double désastre d’une ruine (i) La Revue des Doua : Mondes publia cet article le Ffmars 1868. (2) Je dois cette communication à. M. Arthur de Gravillon, petit-fils de Camille Jordan, qui, à la demande de mon ami M. R‘ de Chantelauze, a bien voulu rechercher, dans ses papiers de famille, tout ce qui pouvait m’intéresser. M. A. de Gravillon est lui-même un esprit cultivé, ami des lettres, digne héritier, par ce côté, de son aïeul maternel.