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Page:Sainte-Beuve - Nouveaux lundis, tome 12.djvu/31

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Mardi 12 janvier 1889‘

ESSAI SUR TALLEYRAND’

Par : Sm HENRY LŸTTON BULWER

ancien ambassadeur

Traduit de l’anglais par M. GEORGES PERROT (1). Écrire la vie de M. de Talleyrand n’est guère chose possible, et je ne crois pas que la publication de ses Mémoires tant désirés et tant ajournés, si elle se fait jamais, y aide beaucoup. Acteur "consommé, M. de Talleyrand, plus encore qu’aucun autre auteur de Mémoires, aura écrit pour colorer sa vie, non pour la révéler ; s’il avait Pà-propos en tout et savait ce qu’il faut dire, il savait encore mieux ce qu’il faut taire. Les rares privilégiés qui ont entendu quelques parties de ces fameux Mémoires ont paru surtout enchantés et ravis d’un récit de première communion (la première communion de M. de Talleyrand !) et de ses premières (1) Un volume in-8°, chez Reinwald, libraire-éditeur, rue des Saints-Pères, 15.