Page:Sainte-Beuve - Nouveaux lundis, tome 12.djvu/5

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

‘ nnnmisnn ANNÉE.

teniyftous dans le XLL’volume. On se souvient de l’importance et de l’étendue de ces articles. Deux des principales physionomies, extraites du court passage de M. Sainte-Beuve au Temps’, M. de Talleyrand, Mm Desbordes-Valmore, vont se retrouver ici. Il a fallu réserver pour le tome XIlI le général Jomim’qui fut le dernier travail de longue haleine publié par M. Sainte-Beuve. — Une lettre de lui à M. Neiftzer sur le sénatus-consulte, qui parut encore dans le Temps pendant le mois qui précéda sa mort (n° du 7 septembre), figurera dans un RecueiLprojeté de ses Discours au Sénat. Uéditeur se propose bien de faire entrer dans ce volume (qui n’est pas encore prêt) tous les épisodes marquants des dernières années de la vie de M. Sainte-Beuve, qui pourront se rattacher désormais à l’Histoire de la Libre Pensée au xlx‘ siècle (4).

Beuve. Lorsque M. le docteur Phîllips vint pour le sonder de nouveau en juillet 1869, il n’était plus temps. Le docteur Veyne n’a cessé de croire à la présence de la pierre, tout le temps qu’a duré la maladie. — M. Sainte-Beuve est mort cependant, ignorant la cause de son mal, ’la soupçonnant peut-être, Piudiquant même par de certaines comparaisons et images réelles, basées sur ses sensations douloureuses, dont 1a médecine et la chirurgie (qui se croient plus positives) ne tiennent pas assez de compte dans la bouche d’un littérateur, et disant un jour : l Vous verrez qu’on ne saura ce que j’ai que lorsqu’on mïinvrira... après moi... a - Que si la recherche de la vérité a besoin d’excuse, la catastrophe du 13 octobre dernier pourrait en être une suffisante : mais je renverrai ces délicats, qui me reprocheraient la crudité trop pathologique de ces détails. en tête du premier livre posthume d’un écrivain mort peut-âtre pour n’avoir pas été assez exa miné à fond, au tome V, page 523 de Port-Royal, où M. Sainte-Beuve s’est intéressé aux causes de la maladie et de la mort de M. Domat, avec lequel il n’était certes pas aussi sûr d’être en compatibilité de souffrances. (I) On y dissipera la légende de ce dîner, dont on a tant parlé, donné, je crois, chez lui, un vendredi (c’était le 10 avril 1868, puisqu’on’tient à savoir exactement le jour), et‘ dont M. Sainte-Beuve n’avait pas à se dé-Lndre. Il en aurait peubêlre écrit. lui-même, à un moment donné. lo récit