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‘SUR UN EXEMPLAIRE

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VAUQUELIN DE LA FRESNAIE

On a lu plus haut, ’en tète de PÉtude sur Joachim Du Bellay (Page 268), ce qu’a écrit M. Sainte-Beuve sur la valeur vénale de ces poëtes du xv1e siècle, qui est allée croissant d’âge en âyge et jusqu’à lui, — on peut le dire. Son Tableau de la Poésie française, que nous réimprimerons un jour avec ‘toutes les notes et additions marginales, interfoliées, interlinéaires, dont sa main a laissé couvert un exemplaire qu’il destinait à une prochaine édition, n’a pas nui, sur le cours et marché de la Bourse littéraire, à la hausse actuelle des poëtes de l’illustre Pléiade, tant recherchée aujourd’hui des bibliophiles. Nous ne saurions que nous féliciter, pour notre part, de cet amour intelligent que le public a témoigné à la vente. même des livres ce M. Sainte-Beuve : qu’on me permette d’en rappeler l’un des principaux épisodes, se rapportant aussi au avi‘ siècle.

Parmi les joyaux destinés à faire briller ces enchères, et qui en formaient (pour ainsi dire) le bouquet, figurait, les amateurs ne l’ont pas oublié, — un Vauquelih de la Fresnaie, ce livre, ce rara avis de la bibliophiliefians lequel