Après tout ce qui a été dit sur Halévy, compositeur, je n’aurais rien, je le crois bien, à ajouter pour mon propre compte, quand bien même je m’y connaîtrais. J’ai là devant moi un choix d’excellents articles entre tous ceux que la presse lui a consacrés ; j’ai notamment ce qu’ont écrit M. Jouvin, M. de Rovray[2], notre ami Nestor Roqueplan, et hier encore M. d’Ortigue ; j ai causé de plus avec des amis de l’illustre et aimable maître il me semble maintenant que je le comprends dans sa manière de poëte musical, et que j’embrasse d’un coup d’œil toute sa carrière d’artiste. Une grande et belle victoire (la Juive), beaucoup de combats heureux, s’il en eut de contestés, nombre d’affaires distinguées, semées d’actions et de parties brillantes : voilà