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Lundi 20 octobre 1862.


POÉSIES D’ANDRÉ CHÉNIER.
édition critique
PAR M. L. BECQ DE FOUQUIÈRES[1].




Voilà un de nos vœux les plus anciens et les plus chers qui est exaucé, et de manière à surpasser nos espérances. Tout avait été dit sur André Chénier, tout ce que le goût et une vivacité délicate et passionnée peuvent inspirer à une simple lecture ; il restait un travail à faire et d’un détail infini, qui demandait une longue patience, un savoir ingénieux et sagace : c’était de traiter André Chénier comme un ancien, comme un classique qu’il est, de fixer son texte, d’éclaircir tout ce qui se passe de voilé ou de transparent dans ses poésies, de les rattacher avec précision aux diverses cir-

  1. Édition ornée d’un portrait d’André Chénier, — avec une Étude sur sa vie et ses œuvres, des variantes, notes et commentaires, un lexique et un index. — Un vol. in-8o, chez Charpentier, libraire-éditeur, quai de l’École, 28.