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Lundi 1er juin 1863.
HORACE VERNET.
(suite.)
Assez parler du peintre : je m’attache au voyageur,
au narrateur pittoresque, non pas au littérateur (Horace
Vernet ne l’était pas), mais à celui qui avec la
plume, s’il y avait été un peu plus préparé par une
première éducation aurait pu donner de fort jolis
récits et croquis sous une autre forme. Il fit, en 1839-1840,
le voyage d’Égypte, de Palestine et de Syrie. On
a imprimé en partie les lettres qu’il écrivait de là sans
prétention aucune, et à la diable[1] ; j’ai sous les yeux
les originaux : l’impression est assez exacte, sauf quelques
interversions de dates et des mots trop familiers
qu’on n’a osé risquer et qui ont été remplacés un peu
arbitrairement. Mais savez-vous que ce récit de voyage
- ↑ Dans le journal l’illustration, numéros des 5 et 12 avril 1856. — Les lettres sont données comme de simples fragments communiqués à l’illustration par M. Théophile Silvestre.