Page:Sainte-Beuve - Nouveaux lundis, tome 7.djvu/225

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Avant d’en venir au Oid même de Corneille, il y a pourtant une question qui s’élève et qu’il est bon de poser, puisqu’on possède aujourd’hui tout ce qu’il faut pour y répondre. Corneille, qui savait l’espagnol, a eu sous les yeuir, quand il composa son Cid, le drame de Guillem de Castro, en trois journées, la Jeunesse du Cfid ou plus exactement les Prouesses du Gid, et il l’a imité, il l’a modifié avec goût, il l’a réduit et accommodé selon le génie de notre nation et le sien propre. Il ne connaissait guère autre chose sur son héros que cette pièce de Guillem de Castro avec quelques romances ; et à la rigueur, dans un examen littéraire,