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Page:Sainte-Beuve - Nouveaux lundis, tome 9.djvu/34

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Lundi 31 octobre 1864. JOURNAL ET MÉMOIRES DE‘ MATHIEU. MARAIS PIJBIJÉB PAR M‘ DE LESCURE’ (SUITE m‘ rm.)

Je n’ai guère parlé jusqu’à présent que des lettres de Mathieu lilarais ; son Journal a plus dïmportanee et, Vient s’ajouter aux témoignages historiques déjà si nombreux sur la Régence etisur les premières années de la majorité de Louis XV. Marais était un curieux de nouvelles dans la meilleure acception du mot, non pas un de ces curieux badauds ; gloutons et qui igobent tout ce qu’on débite, mais un curieux déniaisé et jaloux d’être bien informé sur toute chose. « le ne sais rien de plus méprisable qu’un fait, » disait un jour du haut de son dédain M. Royer-Collard. Le philosophe Malebranche,