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Le tome quatrième, publié, ainsi que le cinquième, en 1859, portait la préface suivante[1].


Je n’ai qu’un très-court avertissement à placer en tête de ces deux derniers volumes. S’il fallait m’excuser du retard involontaire que j’ai mis à les publier, je dirais que quand je donnais le tome troisième en 1848, je ne prévoyais pas que les événements, en dérangeant ma vie, me conduiraient à écrire bientôt quatorze volumes de critique sur toutes sortes de sujets (treize de Causeries du Lundi et l’Étude sur Virgile) : c’est là une parenthèse, ce me semble, qui explique tout.

Comme pourtant je ne cessais dans les rares intervalles, et en chaque rencontre qui y touchait de près ou de loin, de songer au sujet qui m’était cher, et au canevas déjà tout dressé qui me réclamait, je

  1. Je ferai observer ici, comme je l’ai fait précédemment, que la division des tomes ne tombant plus exactement comme dans la première édition, la place naturelle de l’Avertissement qu’on va lire ne devrait être qu’après le livre IVe « dont le volume actuel contient la fin, et en tête du livre Ve intitulé : La seconde génération de Port-Royal ; c’est-à-dire plus loin à la page 107.