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Page:Salluste, Jules César, C. Velléius Paterculus et A. Florus - Œuvres complètes, Nisard.djvu/170

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trui : il semble qu’on n’ouvrira jamais assez tôt la bouche, et que la langue ne sera jamais assez prompte pour exprimer ce que l’on a sur le cœur. Je ne me repens point d’avoir cédé a ce penchant ; je regretterais davantage de m’être tu. Car, soit que tu suives mon plan ou un autre meilleur, j’aurai toujours la satisfaction de t’avoir conseillé et secondé selon mes forces. Il ne me reste qu’à prier les dieux immortels d’approuver tes vues et de les faire réussir.