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AMÉLIE D’ARMFELD, OU
ANECDoTE D’UNE coUR ÉTRANGÈRE.
QUE tu es heureuse ! ma chère Ulrique, di sait la comtesse Amélie d’Armfeld à la baronne
de Saldorf, son amie, lorsqu’étant venue la vi siter dans son château d’Arnau, après en avoir parcouru le parc, elle rentrait avec elle dans des appartemens simples , mais bien arrangés et commodes.
Que tu es heureuse dans ce beau lieu, auprès de ton mari, de tes enfans ! La véritable félicité
t’appartient ; tes jours sont tranquilles, rien ne peut les troubler que les coups de la Providence qui nous atteignent partout ; nulle sagesse ne